Pour la deuxième année consécutive, Eurexpo accueillait ce dimanche le festival Yggdrasil consacré aux mondes de l’imaginaire. 8 500 m2 d'exposition, une quarantaine d'animations et cinq scènes.
Comment voyager à travers sept mondes différents sans quitter les halls d’Eurexpo ? Tout bonnement en assistant au festival Yggdrasil ! Un rendez-vous qui existe depuis 6 ans et qui, à l’origine, se tenait au parc Chambovet, dans le quartier de Montchat (Lyon 3e).
A chacun son univers
Désormais, c’est dans un joyeux brouhaha que se tient la manifestation qui a attiré l’année dernière 14 000 fans. Le concept ? Découper le lieu en plusieurs univers pour faire voyager le visiteur d’univers en univers :- Le space opéra, l’univers des saga intersidérales en partenariat avec Solaari où les visiteurs se battent au sabre laser ou se prennent en photo devant la porte des étoiles.
- La grande bibliothèque d’Alexandrie, l’univers des livres avec des auteurs indépendants et quelques grandes maisons pour vivre une aventure au pays de l’Imaginaire. BDs, romans, livres documentaires, mangas, il y en a pour tous les goûts.
- Les mille et une nuits où se mélangent épices, body painting et danseuses du ventre.
- La forêt de Sherwood et son terrain de troll balls où 2 équipes s 'affrontent en tentant d'emmener une tête de troll dans le camp adverse. Bien évidemment, les joueurs sont armés jusqu'aux dents (d’armes en mousse) et n'hésitent pas à dessouder leurs adversaires.
- A Camelot nos visiteurs peuvent devenir archers après s’être restaurés à la taverne si toutefois un chevalier ne les a pas provoqués en duel.
- Retournez à l’école…. Des sorciers ! Défendez les couleurs de votre maison dans un quizz réservé aux fans les plus aguerris
- Dans l’univers Steam punk le duel… de thé est un incontournable. Il faut être adroit pour manger en entier un biscuit plongé dans une tasse de thé avant son adversaire sans en perdre une miette.
Etre quelqu'un d'autre
Les participants viennent avec leur loufoquerie. But du jeu : se laisser aller à ses délires. Incarner un personnage dans une histoire et s’y glisser toute la journée. Toutes les générations sont présentes, de même que les costumes et déguisements les plus recherchés aux plus foutraques.Ainsi croise-t-on une nurse promenant un landau connecté et muni d’un tableau de bord pour savoir quand le bébé a besoin de quelque chose. Ou un homme distingué portant le haut de forme et des lunettes de soleil, expliquant sans rire qu’il revient de Tchernobyl où il a subi des radiations, d’où les lunettes noires…
Il n’y a pas toujours quelque chose à comprendre. Mais c’est magique et festif. Des mondes qui se côtoient et entrebâillent l’imaginaire, les possibles. Ce que les organisateurs appellent une faille spatiotemporelle. Voilà, c’est exactement cela.
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