Annulée en 2015 après les attentats de Paris, la Fête des Lumières ne peut se concevoir aujourd'hui sans précautions particulières. Un dispositif de sécurité nécessaire avec des fouilles aléatoires, un périmètre protégé et le renfort d'un drone de l'armée de l'air pour veiller sur vous.
Les pouvoirs publics se veulent rassurants. Tout sera fait cette année encore pour garantir un bon niveau de sécurité à l'occasion de la fête des Lumières. Le dispositif mis en place en 2016 est reconduit avec un périmètre sécurisé, des fouilles aux points d'accès et la mise en place d'un plan Orsec qui permet de placer l'ensemble du dispositif sous l'autorité du préfet de région.
La nouvelle loi anti-terroriste du 30 octobre 2017 permet par ailleurs d'intégrer des dispositions spécifiques de l'état d'urgence. Les policiers auront toute latitude pour opérer des fouilles corporelles ou examiner les coffres des véhicules.
Pour pouvoir pénétrer dans le périmètre de sécurité, il faudra donc montrer patte blanche. Des filtrages seront mis en place sur 41 points d'accès obligatoires. Les fouilles seront opérées de façon aléatoire par 200 agents de sécurité sous l'étroite surveillance des forces de l'ordre. De la même façon, 26 "portes" de sortie sont installées, toujours sous contrôle, pour permettre l'écoulement de la foule et éviter les intrusions.
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La carte interactive des accès , c'est ici
Au total, 300 policiers en tenue et en civil, 450 CRS et gendarmes mobiles, ainsi que 220 policiers municipaux seront affectés aux soirs de fête. Auxquels s'ajouteront quelque 200 militaires du dispositif Sentinelle, également déployés pour l'occasion. 160 pompiers participeront au dispositif pour porter assistance et intervenir si besoin.
Le dispositif détaillé par Stéphane Bouillon, nouveau préfet de région.