La future métropole lyonnaise aiguise les appétits de la droite

La présidence de la future Métropole lyonnaise aiguise les appétits de la droite,encore convaincue de pouvoir l'emporter après que de nombreuses villes de l'agglomération soient tombées dans son escarcelle dimanche soir.L'UMP a désigné le sénateur maire d'Oullins F.N Buffet pour briguer ce poste.

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Au lendemain de la soirée électorale, chacun refait ses comptes.En votant pour un candidat ou un autre aux municipales, les électeurs lyonnais ont aussi désigné par la même occasion des conseillers communautaires qui désigneront le moment venu le président de la future métropole lyonnaise.La droite espère emporter ce poste stratégique après avoir conquis hier de nombreuses villes de l'agglomération.L'UMP a désigné Francois Noël Buffet ,le sénateur maire d'Oullins pour briguer ce poste. Il s'agira de rassembler autour de lui un maximum de maires des communes périphériques pour faire basculer la présidence de l'agglomération à droite.      
 
Un décompte précis des nouveaux élus au conseil communautaire montre la stricte égalité des voix de part et d'autre, 77 voix dans chaque camp.Il reste néanmoins 8 élus dont on ne peut dire encore qui ils soutiendront. Gérard Collomb sait en effet pouvoir compter sur l'appui d'un certain nombre de maires du groupe Synergie,de sensibilités diverses, avec qui il a noué des alliances ponctuelles durant ses précédents mandats.C'est ce qui faisait dire à Gérard Collomb dimanche soir qui'il était en position de garder la présidence de la métropole.

Philippe Cochet, le patron de l'UMP s'est dit ce midi lui aussi "raisonnablement confiant dans les chances de l'emporter dans ce scrutin" .Il a aussi déclaré qu'"il serait scandaleux que des maires élus avec des voix de droite et du centre se reportent sur la candidature de Gérard Collomb" .

Jean Jacques Queyranne, le président socialiste  du conseil régional , a reconnu pour sa part que "les jeux étaient très serrés " mais que Gérard Collomb disposait d' "un atout très favorable ".  

Daniel Navrot ,notre analyste politique, souligne que "l'arithmétique communautaire est plus compliquée qu'un simple décompte de voix" : "Quelle ligne politique pour la nouvelle métropole ? Le clivage ne passe pas entre la droite ou la gauche mais porte plutôt sur la ligne politique qui sera choisie .Aucune majorité de gauche ou de droite ne va de soi" conclut -il...   
 


  
         
    

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