"Garder l'Astroballe, c'est doter la ville d'un lieu pour accueillir des concerts et du sport" : Villeurbanne ne vendra pas

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La mairie de Villeurbanne tient à en conserver la propriété de la salle et recherche des partenaires financiers pour en faire une salle polyvalente dans le sport, la culture et l'événementiel.
La ville souhaite rénover la salle pour en faire un lieu culturel, sportif et événementiel ©FTV

La mairie de Villeurbanne ne lâchera pas l'Astroballe. Elle tient à en conserver la propriété et recherche des partenaires pour diversifier les activités et garantir sa pérennité.

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Construite en 1995 pour être le cœur de l'ASVEL, l'Astroballe commence à sentir le poids des années. Et même si le club de basket s'est engagé à y jouer jusqu'en 2027, le complexe doit entrer dans une nouvelle ère pour se créer un avenir sur le long terme.
La ville de Villeurbanne souhaite rester propriétaire de la salle et prévoit des travaux. Pas seulement pour le lifting, mais aussi pour rester attractifs auprès de l'Asvel pour les matches en championnat de France et d'éventuels investisseurs. 

Diversifier les activités pour garantir un avenir

L'isolation thermique doit être refaite et son agencement modernisé. Cédric Van Styvendael, maire (PS) de Villeurbanne, "souhaite que la ville reste propriétaire. Investir pour qu'elle puisse accueillir du sport, des concerts et de l'événementiel nous garantit un avenir avec plus de scenarii et pas simplement le basket".

Plusieurs possibilités sont donc envisagées pour une salle multi-usage, en fonction de l'argent frais investi par des acteurs privés. Dix millions sont assurés par la mairie en tant de propriétaire. Cette somme permettra des travaux d'isolation sur le bâtiment afin d'éviter les dépenses excessives hivernales et de se conformer aux températures obligatoires de la pratique du sport de haut niveau en été.

Un projet plus ambitieux pourrait atteindre les 30 ou 40 millions d'euros en collaboration avec des partenaires. Le maire de Villeurbanne n'envisage pas de vendre et tient à ne pas "être complètement dépendant d'investisseurs privés". C'est la raison pour laquelle il vise des partenariats.

Quand on délègue toute la création culturelle, le sport de haut niveau aux acteurs du privé, on n'a plus du tout la main sur ce qui se passe. On le voit à Décines. Les opérateurs privés font ce qu'ils veulent. Ils construisent une salle. Le lendemain, ils disent qu'ils veulent la vendre. C'est très déstabilisant pour le territoire.

Cédric Van Styvendael,

maire (PS) de Villeurbanne

Au programme des chantiers envisagés : améliorer la modularité de la salle pour accueillir du tennis, du e-sport ou des concerts. "Il n'y aura pas que du basket dans cette salle. Ça fait partie du modèle économique. Ce n'est pas le basket qui permet de payer un certain nombre d'investissements sur ces salles, vous le voyez à l'Arena. Ce sont d'abord les concerts" explique l'édile de Villeurbanne. "L'Astroballe est un élément majeur au niveau de l'histoire, du symbole et de la volonté de la ville de garder un club de haut niveau".

Reste une question centrale : l'avenir s'écrira-t-il toujours avec l'ASVEL ? Dans trois semaines, le club va commencer à délocaliser ses plus gros matchs européens à la LDLC Arena de Décines, trois fois plus grande. Même si Tony Parker ne cache pas ses vues sur le rachat de cette enceinte flambant neuve, le maire de Villeurbanne reste persuadé que le club ne peut se passer de l'Astroballe. 

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