L'ASVEL de Tony Parker prêt à racheter la LDLC Arena de John Textor

Propriété de l'OL groupe, la LDLC Aréna attire de nombreux investisseurs depuis l'annonce de sa mise en vente en septembre dernier. Parmi eux, on retrouve l'ASVEL. Le club détenu en majorité par l'ancien basketteur professionnel Tony Parker aurait déjà fait une proposition intéressante au dirigeant américain.

Après l’OL Reign et l’OL féminin, John Textor souhaite désormais vendre la LDLC Arena. Et parmi les intéressés, on retrouve le quadruple champion NBA et actionnaire majoritaire de l’ASVEL Lyon-Villeurbanne, Tony Parker.

Dans une interview accordée à l’Equipe, l’ancien joueur des Spurs de San Antonio s’est clairement positionné pour le rachat de la salle.

"On parle de racheter la salle dans son entièreté. Notre base restera Villeurbanne. On veut aussi développer des projets à Villeurbanne et c'est très important pour nous que l'on continue à jouer à l'Astroballe. (...) Je ne vais pas entrer dans les chiffres, car on est là dans la phase de négociations", a indiqué Tony Parker.

Treize matches d'Euroligue à la LDLC Aréna 

"Si on rachète la LDLC Arena, il faut que ce soit un business qui tourne, et on sait très bien que ce sont les concerts qui font tourner ce genre de salle. On veut garder le même modèle que celui défini au début, à savoir treize matches d'Euroligue à l'Arena, quatre à l'Astroballe. Nos matches de Championnat se joueront à l'Astroballe, ainsi que les matches d'Euroligue de l'équipe féminine", a précisé l'actionnaire principal de l'ASVEL à l'Équipe.

Près d’un an et demi après le début des travaux, le lieu ouvrira ses portes le 23 novembre prochain. Au programme, un premier match de basket en Euroligue opposant l’ASVEL au Bayern Munich, pour un tarif allant de 30 à 250 euros. Les basketteurs lyonnais affronteront ensuite Valence le 8 décembre, Panathinaikos le 14 et l’Olympiacos le 22 décembre, sur ce même parquet.

Avec des événements sportifs, mais surtout des concerts, la salle omnisports peut accueillir près de 16 000 spectateurs par rencontre. Une cinquantaine de rencontres, le spectacle de Florence Foresti, le concert de Shaka Ponk, étaient au programme dans cette salle de l’OL Vallée avant sa mise en vente.

Pour l'OL, un moyen de financer de futures recrues 

Pour John Textor, ce rachat est une aubaine. C’est ce que laisse penser Tony Parker qui se dit "en position de force pour récupérer la salle". "L'OL est quand même toujours actionnaire de l'Asvel et pour lui, ce serait une bonne chose que cela revienne au groupe que je mène, parce que ça restera dans l'écosystème lyonnais", conclut Parker.

À l’annonce de la mise en vente de la LDLC Arena, John Textor avait expliqué vouloir se servir de l’argent récupéré pour financer des académies de football à travers le monde, notamment au Brésil et en Floride. De quoi énerver les fans du club en perte de vitesse. Encore plus dans ce début de saison. 

Ces académies pourraient cependant constituer un vivier de nouvelles recrues qui, à terme, pourraient venir renforcer les rangs de l’Olympique Lyonnais.

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