Une mouette rieuse est morte et une seconde a été placée en quarantaine à Lyon. Elles ont été recueillies au parc de la tête d'Or à Lyon et chez un particulier à Saint Genis Laval. D'autres oiseaux sont suspectés d'être atteints du virus et sont sous observation.
Mercredi 11 janvier, une mouette rieuse est morte du virus de la grippe aviaire après avoir été trouvée malade à Lyon. Une seconde mouette atteinte a été recueillie à Saint-Genis-Laval, elle a été placée en quarantaine.
Les oiseaux ont été récupérés au Parc de la tête d'Or en centre ville de Lyon et à Saint-Genis Laval, commune avoisinante, chez un particulier.
La première mouette est arrivée malade au centre de soins pour animaux sauvages l'Hirondelle à Saint-Forgeux dans le Rhône mardi 11 janvier. L'animal est mort dès le lendemain et doit subir de nouvelles analyses.
La seconde mouette a, quant à elle, été placée en quarantaine après avoir fait l'objet d'analyses par le réseau de surveillance des maladies infectieuses des oiseaux et des mammifères sauvages terrestres, le réseau SAGIR.
Que faire si on retrouve un oiseau malade ?
Toute mortalité d’oiseaux, sans cause évidente, doit être signalée à l'Office français de la biodiversité : 04-74-03-99-81
Les préfectures de l’Isère et du Rhône demandent à travers un communiqué "de ne pas s’approcher des oiseaux sauvages" et ont mis en place.
"Pour éviter la diffusion du virus à d’autres oiseaux, l’ensemble du public doit éviter de fréquenter les zones humides (bords des étangs, des mares et des rivières) où stationnent les oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés" ajoutent les Préfectures.
"Une zone de contrôle temporaire (ZCT) d’un rayon de 20 km" a été mise en place autour des lieux où ont été découvertes les mouettes pour éviter la propagation du virus.
Cette mesure sera levée dans un délai de 21 jours, si aucun nouveau cas n’est apparu.
Dans le Rhône, un foyer avait été découvert le 21 décembre dans un élevage à Savigny. Des zones réglementées de protection et de surveillance sont toujours actives autour de l’établissement concerné.
Les autorités rassurent quant à la consommation de viande, de foie gras ou d'oeufs qui ne présentent aucun risque pour les humains.