Le film Kaamelott parmi les plus attendus cet été sort en salle ce mercredi 21 juillet 2021. Le Lyonnais Alexandre Astier revient sur cette épopée conçue en grande partie dans les territoires d'Auvergne Rhône-Alpes.
Le film Kaamelott sort en salle ce mercredi 21 juillet 2021, après plusieurs années d'attente pour une large communauté de fans du roi Arthur et de sa bande absurde et déjantée. 135 salles en Auvergne-Rhône-Alpes proposaient des avant-premières le mardi 20 au soir et le film affiche des records de prévente. La veille de sa sortie officielle, son réalisateur, Alexandre Astier, a partagé son sentiment d'un tournant très attendu : "C'est très émouvant ! J'ai l'impression d'avoir une saga sur mes épaules" a-t-il commenté quelques minutes avant l'avant-première de son film dans une des salles de cinéma de Lyon.
Le long métrage : un format à l'échelle de l'épopée
Kaamelott, une série TV à succès, un univers qui a conquis de nombreux fans et une épopée qui atteint désormais toute sa dimension à l'échelle d'un long-métrage. Les premiers spectateurs curieux et impatients attendent tous de retrouver leurs personnages et d'être surpris par ce nouveau format. Avec des rythmes de dialogues effrénés et un sens inné de la répartie improbable, Alexandre Astier a relevé le défi du cinéma car "le long-métrage c'est le lieu du grand chapitre" dit-il. Ils étaient 200.000 fans à avoir répondu à l'appel, lors des avant-premières de Kaamelott Premier Volet, organisées dans toute la France ce 20 juillet 2021.
Cher tous,
— Alexandre Astier (@AAstierOff) July 20, 2021
A priori, au dodo de ce soir, vous serez 200.000 à avoir vu KV1.
C’est avec une vive émotion (ce n’est pas une formule) que je vous souhaite un bon retour au Royaume de Logres.
Je vous avais dit qu’il reviendrait…
❤️❤️❤️
AA
Des trucs immenses avec des tous petits mecs à l'intérieur
"Ce qui pouvait manquer à Kaamelott TV c'est tout le monde hostile qui s'oppose à ces personnages un peu fragiles. Le fait de passer du sable, à la mer, à la neige, ça fait vivre Arthur dans un vaste royaume. Le coeur de Kaamelott, ça aurait toujours dû être ça, c'est-à-dire des trucs immenses avec des tout petits mecs au milieu qui essaient de faire ce qu'ils peuvent mais qui n'ont pas les moyens. Je ne vis pas dans la pression des fans. Je n'ai pas eu à m'empresser de m'en protéger, ce n’est pas comme ça que je fonctionne. Le pire que je puisse faire, c'est de les conforter dans un Kaamelott qu'ils connaissent. J'ai en tête que le film soit compréhensible par tout le monde donc c'est un peu une double écriture tout le temps."
Une histoire lyonnaise
"Le court-métrage, il est né à Lyon, il a été produit familialement chez ma mère. Et puis, il y a eu une période où ça s'est transformé pour la télévision parce qu'il y a une case de format court qui s'est présentée. Ça, ça a été très parisien parce qu'on a tourné à Arcueil, Cachan, dans des studios, et cetera. Et dès que la série a pris un peu de pouvoir un peu d'ampleur, je me suis débrouillé pour ramener toute la production à Lyon, dans les studios de Rhône-Alpes Cinéma qui ont d'ailleurs un peu grossi pour l'occasion."
Des paysages grandioses à portée de main
"En son, en studio, on peut largement tout faire à Lyon, on a aux portes de notre ville la totalité de ce que peuvent proposer les paysages. On a des trucs de fous du côté Vercors, du côté du Puy, c'est complètement dingue, on va vers le Cantal, c'est encore autre chose. Je pense que Lyon, au-delà d'être ma ville et au-delà du fait que je veux rester chez moi parce que j'ai ma famille là-bas, je pense tout simplement que c'est un outil de travail qui est aujourd'hui plus efficace."