La ville a acheté 28 appareils destinés à tourner dans les 153 salles de classes des écoles saint-foniardes. Ainsi que dans les cantines.
C’est (presque) un heureux hasard du calendrier. Après avoir étudié la question à la fin de l’été, Christian Duchêne, le maire DVG de Saint-Fons a opté pour la systématisation des purificateurs d’air dans les écoles de la commune.
28 machines mobiles qui vont contribuer à dépolluer les salles de classe et les cantines scolaires. «Notre réflexion recoupe l’actualité. Mais au départ, elle avait vu le jour à cause des problèmes de pollution atmosphérique, liée elle-même à la forte présence industrielle dans le couloir de la chimie», explique le premier magistrat de cette ville de plus de 19 000 habitants dont 2 735 enfants scolarisés en primaire et en maternelle.
Filtres à particules fines
Ces appareils dépolluent l’air ambiant et les pollens ainsi que particules fines (10 PPM et jusque à 2,5 PPM), précise la documentation fournie par le fabricant. Le purificateur aspire l’air, qui passe par quatre filtres successifs, ce qui permet de retenir les grosses particules, les microfibres et les micro-poussières.
Installé en priorité dans les cantines où les élèves retirent leur masque, ces purificateurs sont aussi installées dans les pièces closes, dont les salles de couchettes. L’investissement du total se monte à 13 000 euros, précise le maire qui insiste sur la protection des habitants. «Cette action s’inscrit dans une stratégie plus large portée depuis quelques mois maintenant avec des opérations de vaccination de proximité et l’ouverture à terme d’un centre de vaccination communal», ajoute-il.
Après une concertation avec les parents d’élèves, l’ensemble des classes de la commune sera doté de capteurs de CO2 d’ici le printemps.