Une prime pour changer les chauffages au bois responsables de la pollution aux particules fines

Les particules fines, responsables des épisodes de pollution de ces derniers jours, émanent des modes de chauffage peu performants. Remplacer ces équipements peut les faire disparaitre.

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Auvergne-Rhône-Alpes a connu ces derniers jours une alerte à la concentration du taux de particules fines dans l'air. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ces particules sont en grande partie dues au chauffage au bois, surtout à nos vieilles cheminées peu performantes. Elles seraient 20 000 dans la métropole de Lyon. 20 000 à être responsables des épisodes de pollution récurrents que l'on connait lorsque les températures baissent fortement.

Une prime pour s'équiper

Depuis 3 ans, la métropole de Lyon incite les détenteurs de vieilles cheminées polluantes, non performantes, à les remplacer par des systèmes plus vertueux. Inserts vitrés ou poêle à bois. Une prime minimum de 1000 euros, en plus des aides de l'état, aide à financer ce changement depuis 2018. 1600 dossiers ont été déposés depuis. Le nombre de demandes double tous les ans.

"La prime est pour tous ceux qui se chauffent au bois avec un appareil non performant quelques soit leurs revenus. Pour les foyers les plus modestes, elle peut atteindre les 3000 euros" précise Julien Virmont, chargé d'études sur la qualité de l'air et le bruit au service Ecologie de la Métropole de Lyon. "En cumulant les aides de l'état et cette subvention, on peut avoir un reste à charge de zéro". La prime peut être versée, au choix, au bénéficiaire ou directement au professionnel en charge de la vente et/ou de l’installation du matériel, afin de limiter les avances de frais.

Claire-Lise Truc habite dans la banlieue lyonnaise. Elle a choisi le poêle à granules. Sa facture de granules s'élève à 500 euros par an pour chauffer 100 mètres carrés. "La motivation c'était d'avoir quelque chose de plus écologique, de plus économique aussi et c'est très agréable d'avoir un petit feu dans le salon".

Depuis l'instauration de ces primes, Benjamin Kohen, chauffagiste, a vu ses commandes en système labelisé "flamme verte" augmenter de façon exponentielle. "On s'est mis aux poêles par ce qu'on avait de la demande. Actuellement, on installe entre 15 et 20 poêles à granules par semaine ce qui représente 70% de nos chantiers d'installation de chauffage. On est sur une croissance de 40 à 50% par an". 

Avec le redoux, l'alerte aux particules fines a été levée sur la métropole de Lyon... Mais les températures pourraient à nouveau redescendre.

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