"Le hip-hop, c'est comme une deuxième religion", Bboy Youss prêt pour les championnats de France

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Younes El Hajjami, alias Bboy Youss se prépare pour les championnats de France de Hip-hop (4 mai 2024 à Dunkerque) ©FTV

L'introduction du hip-hop aux JO de Paris fait bouger les lignes de la discipline et élargit la carrière des jeunes danseurs ainsi que leurs rêves. Le Lyonnais, Younes El Hajjami, alias Bboy Youss, se prépare aux Championnats de France, une porte d'entrée à son rêve olympique.

Son terrain de jeu, c'est la rue. Qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente depuis son plus jeune âge, tous les jours Younes El Hajjami, alias Bboy Youss danse. "Même quand je n'ai pas envie, au final, je danse. Avec mes amis, on va se poser, on va chiller et finalement mettre de la musique et s'entraîner. Dans ces moments-là, je trouve certains de mes meilleurs mouvements".

La danse chevillée au corps certes, mais le jeune danseur affiche beaucoup de recul face à sa très jeune carrière et à ses ambitions. L'inscription du hip-hop aux JO de Paris 2024 a changé la donne pour cette nouvelle génération de danseurs.

Je n'ai jamais eu le déclic, je fais du hip-hop depuis que je suis tout petit. C'est comme une deuxième religion.

Younes El Hajjami,

alias Bboy Youss

Des battles aux épreuves, de l'art au sport, une reconnaissance

"D'accord, j'ai un certain niveau, mais dans mon parcours artistique, je n'en suis qu'au début. J'ai encore beaucoup de choses à accomplir".
Pour Younès comme pour beaucoup de jeunes danseurs, le hip-hop a changé de dimension avec son introduction aux JO. "Avant, c'était artistique, c'était effectivement sportif, mais ça restait artistique". Dorénavant, plusieurs carrières s'ouvrent à sa génération. On est loin des bouts de trottoirs ou des parvis squattés par les premiers danseurs dans les années 1980. "Je connais beaucoup de danseurs par mon père qui font partie de la culture du hip-hop lyonnais. Je suis hyper fier d'en faire partie à mon tour et je serai toujours reconnaissant envers ceux qui se sont battus pour le break et le hip-hop à Lyon et en France". 

Objectif : le titre national

Sur les murs de sa chambre de Younès, trônent les premières médailles gagnées au fil des shows. Il rêve d'y ajouter une version olympique, bien sûr, mais ne veut pas se mettre la pression. "C'est encore flou". Pour le moment, il vise le titre de champion de France samedi 4 mai à Dunkerque. Il s'y prépare très activement, "c'est une occasion de briller" et de se faire remarquer par le pôle France et, qui sait, intégrer l'équipe nationale.

Les étapes suivantes sont doubles pour le jeune homme. JO, côté sport et Red Bull bis One côté artistique mais ce ne sont pas les ultimes. "Un titre olympique, ça pourrait être l'accomplissement d'une carrière, mais pas la fin. Il ne faut pas se dire OK, j'ai fait les Jeux olympiques, maintenant, je peux me retirer. Non, tu fais les JO et tu te dis, je vais aller encore plus loin".

Younès El Adjami rêve d'or, de reconnaissance et de défis. Et pourquoi pas de suivre les pas de son père, danseur et chorégraphe, qui s'est hissé en 2010 en demi-finale de l'émission "America's got talent", diffusée sur NBC. Un père qui savoure le parcours de son fils. "Tous les papas sont fiers de leurs enfants, moi un peu plus, je pense. Je pense qu'il est même meilleur que moi à son âge". Une belle prédisposition pour l'avenir.

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