Le skateboard va faire son entrée au musée Grévin. C'est le Lyonnais Aurélien Giraud qui a été choisi pour représenter cette discipline. Son personnage de cire sera dévoilé le 23 février prochain.
"Incroyable, une consécration, de la fierté". Aurélien Giraud n'en revient toujours pas. "Je n'aurais pas imaginé ça un jour". Le jeune lyonnais fera son entrée au musée Grévin le 23 février prochain. Sa statue de cire est en cours de réalisation, il ne l'a pas encore vue terminée.
Les JO en ligne de mire
Le skateboard n'était pas encore représenté au musée, c'est désormais chose faite. Pour le jeune Lyonnais, il aura tout juste 26 ans, l'événement est "heureux". Mais il fait la différence avec le sport et la compétition. Plusieurs fois titré champion du monde dans la catégorie "skateboard street", il se prépare à nouveau pour les JO.
Une discipline au millimètre
Son entrée au musée est "une bonne nouvelle, le résultat de tout le travail fourni depuis des années" mais il garde en tête son objectif : une médaille d'or aux JO de Paris l'été prochain. "Je continue les entraînements, je ne suis pas perturbé", raconte-t-il. En 2021, il avait terminé en sixième position à Tokyo. Il avait fait part de sa déception sur notre antenne :"il y avait une chaleur accablante, mais c'est ça le sport, tu gagnes, tu perds. C'est une discipline qui se joue au millimètre. Faut pas se rater".
Lyon : "capitale du skate"
Il a commencé très tôt le skateboard. À quatre ans, il évoluait sur les rampes du skate parc de Gerland, à Lyon. À sept ans, il remportait son premier titre. "Pour moi, la capitale du skate, c'est Lyon". Les différents "spots" Lyonnais sont d'ailleurs en tête des recherches mondiales sur les réseaux sociaux. Il poursuit ses séances d'entraînement dans la capitale des Gaules, "à la maison, auprès de mes proches" dit-il en souriant.
Une compétition avant les jeux
En février, en plus de l'inauguration de son personnage de cire, un autre moment fort l'attend. Le 24 février, à Paris, les meilleurs skaters du monde se rencontreront à quelques mois des JO. Une échéance de taille, une compétition internationale, "une répétition avant les jeux", Aurélien se dit confiant. Sa statue veillera.