Les sapeurs-pompiers de la métropole lyonnaise et du Rhône démarrent un mouvement de grève illimité à partir de ce mardi 1ᵉʳ octobre. Ils dénoncent l'arrêt d'une prime au logement, des conditions de travail dégradées et une perte de pouvoir d'achat.
À partir de ce mardi 1ᵉʳ octobre, les sapeurs-pompiers du SDMIS (Service Départementale et Métropolitain d'Incendie et de Secours), sont appelés à la grève. Ils se sont retrouvés pour le premier jour de leur mouvement devant le bâtiment de la métropole de Lyon.
Le mouvement est initié par une intersyndicale. Réunis en assemblée générale à Lyon, le lundi 30 septembre, ils en ont profité pour rappeler les raisons de leur colère et pourquoi ils "voient rouge" comme ils l'indiquent dans un communiqué intersyndical.
Non content de nous avoir donné zéro euro pour les JO, malgré des congés annuels réduits, nous venons de découvrir le funeste projet de nos autorités qui consiste à supprimer brutalement une prime de logement historique de plus de 50 ans.
Le syndicat SUD des sapeurs-pompiers du Rhône.
Pour l'un des représentants syndicaux, "les conditions de travail se dégradent". "Les effectifs stagnent, quand ils ne reculent pas". Selon lui, les pompiers souffriraient d'un "manque de reconnaissance".
On porte secours à la population, quand les effectifs ne sont pas à la hauteur, les conditions de travail ont un impact sur les interventions. Comme sur des incendies, où des casernes plus éloignées interviennent plus tard.
Steeve Martinez, président départemental syndicat Autonome.
La grève illimitée n'aura pas de conséquence sur les interventions de secours. Le service minimum sera assuré, mais d'ici à quelques jours, le mouvement sera visible. "La grève sera visuelle pour faire passer nos messages à la population", indique le représentant syndical.
Souvent, pour montrer leur mécontentement, lors des grèves, les pompiers arborent des messages collés sur les véhicules d'intervention. Dans le Rhône, ils sont un peu plus d'un millier.