Le 8 décembre, l'Olympique Lyonnais connaîtra sa sanction définitive suite aux incidents ayant mené à l'arrêt du match face à l'OM. En attendant, le club annonce installer des filets de sécurité devant ses virages et propose des axes de réflexion pour améliorer la sécurité dans le stade, notamment en passant par des sanctions plus individuelles.
"Après le temps de l’émotion légitime, vient celui de la mise en perspective et des solutions" écrit l'OL dans un communiqué publié le 30 novembre. Dans 8 jours, le club connaîtra sa sanction suite au jet de bouteille d'un supporter sur Dimitri Payet qui a conduit à l'arrêt du choc de la 14ème journée de Ligue 1 entre Lyon et Marseille.
En amont de la décision de la Ligue Professionnelle de Football (LFP), l'OL annonce déjà avoir pris des mesures. "L’Olympique Lyonnais installera des filets devant les virages", déclare-t-il.
Individualiser les sanctions
Selon le club, ce type d'incident impacte également le club passible de sanction. "Le club, également victime des agissements de l’agresseur, s’est porté partie civile. La possible perte de recette supérieure à 3,5 millions d’euros, sans compter les répercussions de la mesure conservatoire et des suites disciplinaires", écrit-il.
Il appelle à un travail collaboratif avec la justice, afin que les sanctions soient rapides et exemplaires "à l’instar de ce qui a été entrepris avec succès en Angleterre depuis plusieurs années." Pour le club "seule l'exemplarité de la sanction individuelle est dissuasive."
Revirement d'opinion
En marge des incidents ayant impactés à l'arrêt du match Nice-Marseille en août 2021, Jean-Michel Aulas s'était pourtant exprimé en faveur d'un retrait systématique de points. "C'est la seule solution pour freiner ces débordements", avait-il déclaré.
Les clubs interdits de prendre part aux réunions de crise ?
L'OL propose aussi un délai "de 15 à 20 minutes" maximum pour la décision de la reprise d'un match. Il suggère aussi que les équipes qui jouent ne soient pas autorisées à donner leur avis "pour limiter les pressions et influences."
Lors du match OL-OM, les spectateurs ont dû patienter 2 heures avant de savoir que le match ne reprenait pas. Les différentes instances concernées se sont renvoyé la balles sur la chaîne de responsabilité. Preuve que dans ces situations, le foot français doit encore faire des progrès.