Lyon 3e: un rassemblement pour dire "Non à la Sécurité Globale"

L'examen du projet de loi sur la sécurité globale qui débute ce mardi soir à l'Assemblée Nationale. Un article en particulier fait polémique. C'est l'article 24 qui vise à empêcher la captation et la diffusion dites malveillantes d'images de policiers. Un rassemblement de protestation a lieu à Lyon.

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Au moins 700 personnes se sont réunies ce mardi soir depuis 18h, quai Augagneur, près de la Préfecture du Rhône. Les manifestants dénoncent la loi Sécurité globale, qui est débattu à l'Assemblée Nationale à partir de ce mardi 17 novembre. L'ambiance était particulière car le rassemblement était plongé, par intermittence, dans l'obscurité sur le quai Augagneur.

Des centaines de manifestants plongés dans le noir ... ce mardi soir, quai Augagneur (Lyon)

A l'appel de plusieurs syndicats, associations et collectifs comme Alternatiba, Extinction Rebellion, les Gilets jaunes, Youth for Climate ou encore la Ligue des droits de l'Homme, les personnes rassemblées entendent dire "non" à la loi sécurité globale, qui prévoit notamment de limiter le droit à filmer des policiers, notamment lors des manifestations. 

Dans le collimateur des manifestants : l’article 24 


La disposition la plus polémique est l'article 24, qui prévoit de pénaliser d'un an de prison et de 45.000 euros d'amende la diffusion de "l'image du visage ou tout autre élément d'identification" d'un policier ou d'un gendarme en intervention lorsque celle-ci a pour but de porter "atteinte à son intégrité physique ou psychique".

"Cette loi ne ferait qu’aggraver la répression inouïe que subissent déjà depuis plusieurs années de nombreux secteurs de la société. Avec cette loi, aurait-on seulement eu connaissance de l’affaire Benalla ? Il est urgent de réagir pour que les violences policières ne soient pas passées sous silence, pour conserver des contre-pouvoirs citoyens nécessaires en démocratie et dans un État respectueux du droit international," indiquent les organisateurs de cet appel.

A Lyon, les manifestants sont vent debout contre cet article... "Une fois que vous commencez à interdire de filmer, ici et là des manifestations, et éventuellement dénoncer des formes de répression, c'est la porte ouverte à un monde dystopique. ça va être une sorte de fusion entre "1984" et "le Meilleur des mondes. Il faut qu'on soit vraiment vigilant," explique un manifestant lyonnais en avançant des références littéraires. "J'ai été victime de violences policières et si je n'avais pas d'images, je n'avais pas de procès. C'est aussi simple que cela," explique un autre manifestant. 

Cet appel s’inscrit dans le cadre d’un appel national à rassemblements devant les préfectures, sous-préfectures, mairies, contre ce projet de loi. 
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