Lyon : l'ASVEL remporte son 19e titre de Champion de France

Les Villeurbannais ont remporté mardi soir, 25 juin, la finale de Jeep Elite. Une victoire sur Monaco 66 à 55 lors du match 5 de la finale. Villeurbanne est devenu champion de France pour la 19e fois en battant  les Monégasques dans sa salle de l'Astroballe.

Les deux clubs étaient à égalité 2-2 après les quatre premières manches. L'Asvel, qui avait gagné les matches 1 et 2 devant son public puis perdu les actes 3 et 4 en Principauté, s'impose donc 3 à 2 face à Monaco lors de la "belle". Le club présidé par Tony Parker, qui a aussi remporté le titre chez les femmes il y a un mois, n'avait plus été sacré depuis 2016. Les Villeurbannais ont décroché leur 19e titre national.

Les Villeurbannais ont été en première période mardi soir, dans leur salle transformée en étuve avec 34,7 °C, par des Monégasques qui menaient de huit point à la pause (19-17 ; 8-18). Les hommes de Mitrovic se sont heurtés à une défense de fer de la part des monégasques.
Mais le retour des vestiaires a été décisif pour les Villeurbannais. Les hommes de Zvezdan Mitrovic ont réussi à prendre le dessus et réalisé l'exploit dans le troisième quart-temps. La Roca Team a encaissé un 24-6. Dans le dernier quart-temps, l'ASVEL n'a pas baissé le pied et l'a également emporté 15-14. 
 

La réaction de Zvezdan Mitrovic (entraîneur de l'Asvel):
 

"C'est mon premier titre en France. Je suis très fier. Mais mon émotion se matérialisera quand je serais en bord de mer au Montenegro. C'est très dur d'exprimer mon émotion mais je suis extrêmement content. Je suis aussi content pour les joueurs, mon staff et bien sûr le président. Tout le monde a fait preuve de personnalité et de caractère.
Dans le vestiaire, nous nous sommes dits que nous avions été premiers de la saison régulière, nous avions l'avantage du terrain et on se disait que ce n'était pas un avantage finalement. Mais en fait, c'est un véritable avantage sur ce dernier match. J'étais un peu inquiet à la mi-temps mais quand nous avons commencé le 3e quart-temps, c'était notre équipe retrouvée."

En guise de réaction sur les réseaux, Tony Parker, le président du LDLC ASVEL , s'est contenté d'un bref mais percutant "CHAMPIONS !"  

 Le 12/13 Rhône-Alpes recevait ce mercredi midi Gaëtan Muller. 

Interview Paul Satis

>> C’est un super souvenir …

C’est un souvenir inoubliable, c’est une vraie joie, une vraie fête. On a travaillé pour ça toute l’année. Mais on a eu la particularité d’être premier tout au long du championnat et dans le basket on sait qu’il ne suffit pas de finir premier du championnat. Il faut gagner les play-offs et la finale.

>> Vous êtes président délégué de l’ASVEL, c'est-à-dire le bras droit du président Tony Parker. C’est vous qui êtes aux commandes quand il n’est pas là. Il y a une image symbole qui est forte : à la mi-temps, l’ASVEL va relativement mal, T-P descend dans le vestiaire… on ne sait pas ce qui s’y est dit… après l’équipe est transfigurée. Ça résume ce qu’apporte Tony Parker à cette équipe, sportivement ?

Oui bien sûr. Il y a eu le discours du coach aussi qui a été très précieux. De toute façon il fallait se remobiliser. Ce match on peut accepter de le perdre mais pas de cette manière. C'est-à-dire si on ne joue pas devant 6000 personnes, un public qui est derrière nous, ce n’est pas possible. Les joueurs ont bien compris le message. Ils ont eu à cœur de repartir et de bien faire, au moins de ne pas avoir de regrets. On va dire que ça c’est plutôt pas trop mal passé.

>> Saison exceptionnelle vous l’avez rappelé puisque l’ASVEL a effectivement dominé toute la saison régulière. Il a aussi la coupe de France qui a été gagnée. Et puis le titre des filles qui est historique… on a l’impression que c’est tout sauf un hasard mais plutôt le résultat d’une construction méthodique depuis que Parker, vous et les autres, vous êtes arrivés à la tête de ce club …

C’est vrai que quand on est arrivé en 2014. On a tout de suite tracé les perspectives. Horizon 1, 3, 5 ans, voire 7 ans. On est au bout des 5 ans. L’objectif c’était de concrétiser nos paroles par des actes, des titres. On est à trois, quatre avec le titre des filles. On a en même temps avancé sur les projets structurels. Que ce soit la Tony Parker Académie, notre projet de salle. Que ce soit sur le sujet de l’Euroligue. On sera le seul club représentant la France à partir de septembre prochain pour jouer dans cette ligue semi-fermée. Bref, chaque chose a été anticipée… On a à la fois de la chance et un alignement des planètes. Mais on  a travaillé aussi.

>> Est-ce qu’un TP retraité de la NBA ça veut dire qu’il sera encore plus présent au club ?

Il va essayer de faire le maximum. Il a beaucoup de choses. Il n’a pas que l’ASVEL même si le club lui tient à coeur. Il a tout un programme. Il va être là à peu près tous les un mois, un mois et demi. Il va venir par petites sessions. L’été il passe 3 à 4 mois en France et il va continuer à le faire.

>> Pourquoi cette passion pour  l’ASVEL et Lyon qui n’est pas sa région d’origine ? La vôtre non plus d’ailleurs …

A la base c’était un rêve d’enfant. Quand on avait 13-14 ans, notre rêve c’était d’avoir un club de basket. On venait de Normandie et de Rouen, plus précisément. L’ASVEL, c’est un nom, c’est une image, c’est des titres… A 13/14 ans, on n’envisageait pas d’être à la tête du club de l’ASVEL mais ce club a quelque chose de particulier. C’est le plus titré, tous sports confondus en collectif. Il a vraiment une image positive. On récupère le témoin pour pouvoir l’élever encore plus haut. C’est une vraie fierté pour nous.

>> Gaëtan Muller quand on est un géant français, on ne l’est pas forcément en Europe. L’objectif est de gagner une coupe d’Europe ? L’Euroligue c’est le sommet ?

C’est la deuxième ligue après la NBA. Pour la plupart c’est la NBA Europe. Ça va être une ligue incroyable avec des noms flamboyants (Barcelone, Munich, Milan…) de très grands noms du basket. On est heureux.
 
©France 3 RA
La semaine restera gravée dans l'histoire du club de basket de Villeurbanne car samedi dernier, Tony Parker a officialisé aux côtés de Jean-Michel Aulas (qui a assisté à la finale à ses côtés) son rapprochement avec l'Olympique lyonnais. Le club de football va entrer au capital à la fois du club masculin (à hauteur de 3,4 millions d'euros, soit 25%) et de l'équipe féminine (300.000 euros, soit 10%).
 
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