Lyon : au Festival Yggdrasil, plongée dans les mondes de l'imaginaires. Zoom sur le steampunk

Il mêle à la fois les mondes d’Harry Potter et de Star Wars, sillonne entre la pop culture, la culture les sciences et l’imaginaire. Après deux ans d'absence dus au Covid, le Festival Yggdrasil revient à Lyon ce week-end du 12 et 13 février. Plus 30 000 visiteurs, venus de la France entière, pour découvrir ou redécouvrir ces univers fantastiques. Parmi eux, le mouvement steampunk.

Sur les routes d’Yggdrasil, on croise des elfes, des sorciers, mais aussi des Vikings ou des robots et autres humanoïdes futuristes. Leur point commun ? Le rêve. L’imaginaire. Des créatures sorties tout droit de mondes oubliés et réinventés. C’est d’ailleurs le sens du mot Yggdrasil.

Un univers moins connu que les autres : le steampunk 

Dans la mythologie nordique, il symbolise l’arbre de vie qui rassemble tous les mondes. Et c’est un peu ce que propose ce festival original et inclassable, une expérience immersive de 10 000 mètres carrés, et des dizaines de décors où s’évader. Une forêt bioluminescente de 600m² entièrement, un village viking, un vaisseau spatial ou encore, une bibliothèque géante. Ici l’histoire côtoie le futur, et les rêves frôlent la science, plusieurs scientifiques sont d’ailleurs invités par le Festival. Harry Potter, Star Wars, Robin des Bois, le Seigneur des Anneaux, autant d’univers bien connus, même des néophytes. Et puis des mondes plus confidentiels. Comme le mouvement steampunk.

« Steampunk », ou littéralement les punks à vapeurs. Loin d’être nouveau, ce mouvement principalement littéraire et dont on attribue l’origine à Jules Vernes, est revenu très à la mode depuis le milieu des années 2000. Il reste cependant un peu moins connu que ses cousins fantasy, et pourtant, l’imagination de ses adeptes y est toute aussi débordante. Machines à vapeurs abracadabrantesques, engrenages infernaux et automates rétro-futuristes, le tout sur fond d’époque victorienne. Car la particularité du steampunk, c’est d’être une uchronie, où l’art de développer un récit fictif à partir de faits historiques, de mêler le rétro et le charme de la révolution industrielle aux avancées technologiques d’aujourd’hui.

Expositions, artisans et spectacles vaporistes

Au salon Yggdrasil, donc, l’univers steampunk c’est une allée entièrement dédiée aux lunettes googles, chapeaux haut de forme et autres bijoux en rouages de montres vintage. Car dans le steampunk, le costume a son importance. De nombreux artisans sont donc là pour présenter leurs créations, bijoux, habits et objets inspirés.

Au programme également, une conférence du maître Arthur Morgan, auteur, podcasteur et grande célébrité du mouvement vaporiste français, expositions de bizarreries scientifico-loufoquesdes et duel de thé organisé par la troupe Clivra, (Club de L’Imaginarium à Vapeur en Rhône-alpes Auvergne). De quoi plonger dans cet univers à fois esthétique, historiqu et humoristique. 

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