Une équipe de scientifiques canadiens sillonne l'agglomération lyonnaise pour une campagne de mesures sur la pollution atmosphérique et sonore. Après New Dehli et Mexico, la ville a été choisie pour sa politique de mobilité et sa logique de partage de données. Et ça tombe plutôt bien !
Bardés de capteurs, ils sillonnent la ville à vélo. Des chercheurs canadiens s'intéressent à la pollution atmosphérique et sonore dans l'agglomération lyonnaise. Et ça tombe plutôt bien, il fait beau et on est en plein pic de pollution ! Un aubaine pour cette équipe de Montreal qui parcourt le monde. Lyon, neuvième étape de ce tour du monde après New Dehli et Mexico. Si Lyon a été choisie, c'est qu'elle accepte volontiers de partager ses données sur la mobilité et qu'elle a mis en place une politique volontariste autour du vélo.
Accompagné de deux étudiants, Philippe Apparicio, spécialiste d' "équité environnementale" à l'Institut national de recherche scientifique de Montreal parcourt donc tous les quartiers au milieu de la circulation, au rythme de 100 kms par jour. Ils effectuent des relevés pour "modéliser" la pollution.Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Caluire, c'est toute l'agglomération qui fait l'objet de prélevements. Les résultats seront connus d'ici une quinzaine de jours. Cette campagne de mesures pourrait inspirer une nouvelle carte de déplacements urbains.