Le concert de Bertrand Cantat a bien eu lieu mercredi soir à Lyon.1700 fans du chanteur ont dû affronter à l'entrée l'agressivité d'une poignée d'opposants pour qui cette présence était une insulte à la mémoire de Marie Trintignant.
Il n'est apparu cette fois que sur la scène du Transbordeur, contrairement à Grenoble où il s'était aventuré mi-mars à l'extérieur de la salle de concert, s'attirant crachats et insultes. Bertrand Cantat est cette fois resté confiné à l'intérieur. Mais ce sont ses 1700 fans présents qui, à l'entrée, ont dû affronter à leur tour l'hostilité d'une poignée de militants bien décidés à perturber l'événement. Une présence insultante selon ces opposants qui étaient venus rappeler avec vigueur le "féminicide" dont s'était rendu coupable le chanteur.
Action féministe cette nuit à #Lyon contre le concert de Bertrand #Cantat. Être artiste ne peut ni faire oublier ni excuser un féminicide ! #StopAgresseurs #Feminicide pic.twitter.com/DlEaHwqKpY
— Osez le féminisme ! (@osezlefeminisme) 21 mars 2018
Manifestation féministe anti #Cantat devant la salle où il se doit se produire ce mercredi soir à #Lyon pic.twitter.com/luWTEqZ5in
— France 3 Rhône-Alpes (@F3Rhone_Alpes) 21 mars 2018
Tenus à distance par la police, les manifestants se sont donc employés à culpabiliser les spectateurs du Transbordeur par des slogans hostiles ou par des jets de peinture rouge, à valeur symbolique. Avec peu d'impact, puisque les spectateurs avaient tous réservé leurs places et que le concert se tenait à guichets fermés. La soirée s'est déroulée sans autre incident.
Le reportage de Béatrice Tardy et Benjamin Metral :