Lyon : des salariés de la chaîne européenne Euronews sont en grève de 24 heures  

Des salariés de la chaîne télévisée européenne Euronews, dont le siège est à Lyon, ont débuté ce mardi 9 février, une grève de 24 heures pour dénoncer les suppressions d'emplois annoncées en novembre, a-t-on appris de sources syndicales. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"C'est la première grève intersyndicale dans l'entreprise et il y a une belle mobilisation dans tous les services", a précisé Christelle Petrongari, journaliste déléguée SNJ. Une cinquantaine de salariés se sont rassemblés devant le siège de la chaîne dans la matinée à l'appel de l'intersyndicale SNJ, CFE-CGC, SNRT-CGT, SNJ-CGT "pour protester contre les suppressions d'emplois et les restrictions budgétaires".

Le président du directoire, Michael Peters, avait présenté mi-novembre aux organisations syndicales un plan de redéploiement des effectifs face à une perte de revenus publicitaires liée à la crise sanitaire du Covid-19.

 

Il est prévu qu'environ 30 à 40 personnes quitteront l'entreprise, une fois le processus du PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi) terminé

lance un porte-parole d'Euronews. 


La chaîne d'information privée "emploie actuellement environ 500 collaborateurs permanents. De nouveaux emplois sont par ailleurs créés" pour accompagner le développement du numérique, a-t-il ajouté. 
Ces emplois "sont proposés en priorité aux membres du personnel dont les postes actuels sont concernés par le plan de départs".
Pour Mme Petrongari, "c'est un plan purement économique (...). Depuis le début des négociations du PSE, aucune proposition syndicale n'a été retenue", a-t-elle déploré. "On ne veut pas de licenciements ou alors en nombre très limité". 


  

Nous n'avons pas à Euronews la culture de la grève mais la situation est alarmante. On nous demande de faire plus avec beaucoup moins

souligne Cécile Marion, déléguée CGT.  


Le SNJ Euronews se dit aussi "inquiet de la disparition du service en langue turque, l'un des rares médias turcophones libres". Ce service, non concerné par le PSE, est menacé faute de financements externes. Le service en langue italienne doit passer au tout numérique.  "Nous sommes une entreprise multilingue, une tour de Babel, et on veut rester une référence dans le paysage médiatique européen", insiste la journaliste déléguée SNJ.
    

En 2017, la chaîne internationale avait déjà abandonné son traditionnel multiplex pour proposer douze chaînes linguistiques avec chacune sa logique rédactionnelle propre. Le groupe avait à cette occasion enregistré 90 départs.
 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information