Une étude scientifique sur les tiques, vecteurs de la maladie de Lyme, va être lancée dans les parcs de l'agglomération lyonnaise. Un partenariat entre les collectivités locales, l'agence régionale de santé et VetAgro Sup pour évaluer les risques d'exposition aux maladies transmises par ces acariens
Une étude scientifique pour évaluer le risque et les facteurs de risque d’exposition aux tiques dans 3 parcs de l'agglomération lyonnaise va être lancée : il s'agit du parc de la Tête d'Or à Lyon, du parc de Parilly à Bron-Vénissieux et du parc de Lacroix-Laval (Rhône). Une convention de partenariat a été adoptée lundi 25 mars à la séance du conseil municipal de Lyon. Cette convention implique les collectivités locales, l'Agence Régionale de Santé et l'institut de recherche en alimentation, santé animale et sciences agronomiques et de l'environnement de Marcy l'Etoile.
Concrètements, des chercheurs vont observer les tiques sur leur saison d'activité, entre mars et octobre, pour déterminer les zones les plus à risques au sein des 3 parcs dans les zones préférentielles pour ces acariens : les forêts et les prairies. D'autres spécimens de tiques seront également prélevés pour déterminer la présence des bactéries de type Borrelia. Une cartographiue du risque pourra ainsi être établie.
La Ville de Lyon a donc voté une délibération pour participer à cette étude en mobilisant des moyens humains et financiers à hauteur de 6000 euros.
La maladie de Lyme ou borréliose de Lyme, encore peu connue, est transmise par une "morsure" de tique, vecteur de la bactérie. Elle peut provoquer un érythème de la peau, traité par antibiotiques. Mais surtout un ensemble de symptomes plus tardifs, en cas d'absence de traitement immédiat tels que : des troubles cutanés, neurologiques, articulaires, cardiaques, ophtalmologiques ou cognitifs, selon le site Ameli de l'assurance maladie.