Les réactions se succèdent après la disparition de Paul Bocuse, décédé ce matin à son domicile. Pour le ministre de l'agriculture, son nom restera indissociablement "associé aux superlatifs".
David Kimelfeld, président de la métropole de Lyon (LRM) et Georges Képénékian, maire de Lyon (LRM) soulignent l'importance du rôle rempli au fil des décennies par Monsieur Paul. "Au coeur de notre cité, des Halles lui sont dédiées", où l’on trouve tous les produits du terroir auxquels il était si attaché. En face, une fresque éclairée lui rend hommage
depuis fin 2015. " Il était venu la voir discrètement en dehors de l’inauguration mais avec une émotion sincère. Le cuisinier savait encore s’émerveiller de choses simples. Lui, qui avait pourtant reçu à sa table les plus grands chefs d’Etat dans son restaurant."
De son côté, Christophe Guilloteau, le président (LR) du conseil départemental du Rhône estime que Paul Bocuse n'a pas traversé son siècle, il l'a écrit. " De « Paulo des bords de Saône » à « Monsieur Paul », de l’apprentissage au col de la Luère chez la mère Brazier aux trois étoiles de l’Auberge de Collonges dès 1965, le chef Paul Bocuse, chêne de la cuisine française, avait ses racines profondément ancrées dans la terre du Rhône. C’est ce Paul Bocuse intime qu’ont connu les Rhodaniens."
Les 3 étoiles de Paul Bocuse vont continuer à scintiller au firmament
Pour Stéphane Travert, ministre de l'Agriculture, les 3 étoiles de Paul Bocuse vont continuer à scintiller au firmament. " Empereur de la cuisine, cuisinier du siècle, monstre sacré, pape de la gastronomie, le nom de Paul Bocuse restera indéfectiblement associé aux superlatifs."
" En près d'un siècle, il aura perpétué avec génie "une passion française", la cuisine. Son talent sublimait les produits agricoles français."