G.Collomb et D. Kimelfeld ont réaffirmé leur intention de coopérer l'un comme maire de Lyon, l'autre comme président de la Métropole à un projet commun pour 2020. Le budget du Sytral pourrait passer de 1,1 à 1,9 milliards sur le prochain mandat pour répondre à l'urgence climatique.
Le doute a vite été levé. Gérard Collomb et David Kimelfeld vont bien travailler ensemble, l'un comme maire de Lyon, l'autre comme président de la Métropole à un projet commun pour 2020. Avec le soutien de Georges Képénekian qui restera, aux côtés du maire, en tant que premier adjoint, étroitement associé à la politique de la ville. Le conseil extraordinaire du 5 novembre prochain devrait entériner le retour de Gérard Collomb aux affaires.
Gérard Collomb a donc confirmé le dispositif politique imaginé dès le départ : Une séparation des pouvoirs entre le maire de Lyon et le président de la Métropole. "On va travailler tous ensemble sur les grands projets. C'est ce qui fera la différence aux prochaines élections".
David Kimelfeld a dit partager son envie "d'avancer plus loin et toujours plus vite et sa volonté de collaborer avec la même dynamique que par le passé (...) La relation entre la Métropole et la ville de Lyon n'a a pas d'équivalent ailleurs, explique -t-il . Nous allons l'intensifier pour bâtir un projet. En précisant "vouloir associer davantage les concitoyens sur les politiques publiques"
L'objectif assigné est bien de remporter les prochaines élections car rien n'est gagné, selon Gérard Collomb :" On n'est pas seuls sur la place. Il faut déjà gagner 2020". Et David Kimelfeld de renchérir : "Ce serait un peu baroque de se partager des postes avant d'avoir gagné".
L'urgence climatique impose des bouleversements
Les marches pour le climat, qui ont rassemblé à Lyon des milliers de personnes, ne sont pas passées inaperçues. "J'ai vu les deux manifestations et au delà des débordements inacceptables, il y a de vrais problèmes,"reconnaît Gérard Collomb qui affirme vouloir prendre le problème "à bras le corps". Il avance plusieurs solutions pour lutter contre l"asphyxie de la ville. D'abord, l'intelligence technologique pour révolutionner les mobilités."Il faut repenser la ville à l'aune des changements technologiques de demain".
Et puis, Gérard Collomb imagine déjà une autre variable :"Nous avons la chance d'avoir un syndicat des transports très peu endetté". Le budget du Sytral pourrait passer de 1,1 milliards à 1,9 milliards pour le prochain mandat. "Quoi qu'il en soit, dit -il, "nous ne pouvons plus continuer sur la même voie."
Gérard Collomb écarte une nouvelle fois toute perspective de discorde entre lui et David Kimelfeld : "Quoi qu'en dise la rumeur publique, nous allons travailler tous ensemble de manière unie, de manière rassemblée." Il flotte déjà comme un petit air de campagne dans cette déclaration d'intention.