Gérard Collomb pense que le grand débat proposé par le président de la République peut être "un facteur de sortie de crise". A Lyon, la mairie organisera ce débat dans les arrondissements et de façon centralisée avec internet qui permettra "au plus grand nombre de s'exprimer".
La cérémonie des voeux à la presse est souvent l'occasion pour les élus de faire le point sur l'actualité. Gérard Collomb a renoué avec la tradition lundi en s'adressant aux média .
Il estime d'abord que le grand débat qui s'amorce peut être "un facteur de sortie de crise dans la mesure où il permettra à chacune et à chacun de pouvoir s'exprimer". Le maire de Lyon a annoncé que ce débat serait abordé dans chaque arrondissement mais aussi de manière centralisée.
Il évoque l'usage d'internet "de la même façon que nous avons organisé le grand débat sur les rythmes scolaires ou sur le plan "climat énergie"avec des applications qui permettent au plus grand nombre de faire remonter les préoccupations du moment."
Oui, ce sont des sujets importants , qu'il faut pouvoir aborder
Gérard Collomb releve que les thèmes choisis pour ce grand débat avaient déjà été anticipés par la ville de Lyon: "Vous savez que nous sommes la ville où les impôts sont les plus bas de France, sur le foncier par exemple".
S'agissant de la justice sociale, il rappelle que cette préoccupation a toujours été au coeur de la ville : "Quand nous faisons des opérations de réhabilitation à la Duchère à Mermoz nord, par exemple, c'est bien pour que les gens ne se sentent pas coupés les uns des autres et pour que la ville soit le lieu de leur rencontre".
Il s'est réjoui par ailleurs que Lyon ait échappé aux plus grandes violences urbaines. Il a regretté que l'on s'attaque aux journalistes sur les manifestations. Il y voit "une attaque contre la liberté d'expression" et une remise en cause "des fondements mêmes de la démocratie".
