Le 28 février 2008, une violente explosion au gaz ravageait le cours Lafayette dans le 6e arrondissement de Lyon. Une explosion accidentelle qui a causé la mort du pompier Stéphane Abbes. Un hommage lui a été rendu dimanche matin.
Un hommage a été rendu dimanche matin, 28 février 2021, à la caserne de Lyon-Corneille à l’adjudant Stéphane Abbes. Ce soldat du feu est mort il y a tout juste 13 ans. Il est décédé en service commandé le 28 février 2008 lors d’une explosion de gaz à Lyon Cours Lafayette.
[HOMMAGE]
— SDMIS (@SDMIS69) February 28, 2021
Un hommage a été rendu ce matin à la caserne de Lyon-Corneille à l’adjudant S.ABBES, décédé en service commandé le 28 février 2008 lors d’une explosion de gaz à Lyon, en présence de @ZemKhelifi et du @CGSDELAIGUE. @SDMIS69 pic.twitter.com/G0QWbjX3YB
Le 28 février 2008, une fuite de gaz cours Lafayette, à la limite des 3e et 6e arrondissement, provoquait une impressionnante explosion. Outre les importants dégâts matériels, le sinistre avait causé la mort d'un jeune sapeur-pompier de 35 ans, un blessé grave et fait une quarantaine de blessés.
En cause : une conduite arrachée sur un chantier de voirie. Il est 11h30 lorsqu'une entreprise de BTP arrache ccidentellement une canalisation de gaz, à hauteur du numéro 117 du cours Lafayette, déclenchant une importante fuite de gaz. Les pompiers font évacuer les immeubles voisins. Mais du gaz s'est accumulé dans le sous-sol et quelques minutes plus tard, à 12h15, une violente déflagration dévaste le quartier. Des immeubles sont endommagés dans un périmètre compris entre les rues Garibaldi, Robert, Barrier et Moncey.
Plus d'un millier de personnes sinistrées n'ont pas pu rentrer chez elles. Certaines attendront presque trois ans avant de pouvoir réintégrer leur appartement. Ce n'est que huit ans après le drame, le 14 janvier 2016, lors d'un procès en appel, que Veolia, GrDF et le groupe Roche seront reconnus coupables d’homicide et blessures involontaires.
Le 21 novembre de la même année, le tribunal administratif a également condamné les trois sociétés pour les dommages causés aux biens. Elles ont été condamnées à verser plus de 4 millions d'euros par la justice.