La compagnie Circa s'installe pour 3 jours aux Nuits de Fourvière à Lyon pour un spectacle haut en couleurs et en mouvements, 100% tango.
La compagnie d’acrobates de Circa, fidèles complices des Nuits de Fourvière à Lyon, se lancent dans une nouvelle aventure d’envergure en partenariat avec l’Opéra national de Lyon, 100 % tango. Les plus grands fans du festival ont peut-être déjà apprécié leur saisissant Opus avec le Quatuor Debussy, ou leur spectaculaire Sacre du Printemps avec l’Orchestre national de Lyon, deux rendez-vous qui avaient marqué les dernières éditions récentes des Nuits.
Une ombre condamnée à dériver, au son du tango
Cette fois, c’est dans l’univers du tango que se projette cette troupe d’athlètes - poètes, avec l’adaptation d’une oeuvre inclassable, María de Buenos Aires créé en 1968, mis en scène par Yaron Lifschitz de la compagnie Circa. Dans cette histoire, María, chanteuse, meurt tragiquement dans une maison close et devient une ombre condamnée à dériver dans les bas-fonds de Buenos Aires. "Le réel le plus trivial et l’onirisme le plus surréaliste s’embrassent ici fougueusement, au son d’une langue ultra chantante composant une ode enflammée à la beauté fatale du tango et de sa ville natale" selon un communiqué des Nuits de Fourvière.
La compagnie Circa
De Brisbane en Australie est née une nouvelle vision du cirque contemporain : un mélange de corps, lumière, son et technique. Une célébration des possibilités expressives du corps humain à son extrême. Depuis 2006, Circa a joué dans 33 pays autour des six continents. Actuellement les spectacles en tournée de Circa sont proposés dans divers contextes, allant de théâtres et centres culturels aux festivals d’arts contemporains européens. La compagnie travaille aussi sur des pièces transgenres très innovantes qui repoussent
les frontières de la pratique et de la perception du cirque. La compagnie dirige également un centre d’entraînement avec un impressionnant programme d’ateliers dans leurs locaux.
Infos pratiques
Représentations les jeudi 24, vendredi 25, samedi 26 juin à 21h au Grand théâtre. En espagnol, surtitré en français.
Durée : 1h40 environ