Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, était lundi matin à Lyon. En visite dans le quartier de la Confluence, il est venu découvrir le seul éco-quartier en France parrainné par le Fond mondial pour la nature, le WWF.
Cet éco-quartier, bâti sur des anciens sites industriels, est montré en exemple pour ses réalisations telles que ses bornes à énergie verte sur la place Sainte-Blandine, sa navette électrique sans pilote ou encore ses jardins partagés.
L’écoquartier au cœur de Lyon s’inscrit dans une démarche de mixité sociale, et affiche des performances énergétiques exemplaires : 80% de la consommation d’énergie est couverte par les énergies renouvelables produites sur place.
La Commission Européenne a fortement soutenu l’éco-quartier. En effet, le projet a été financé par le programme Européen Concerto, avec une subvention de 3,9 millions d’euros.
Lancé en 2003, le programme Concerto encourage les collectivités territoriales à développer des projets urbains majeurs (réhabilitation de sites existants ou de nouveaux quartiers), exemplaires en matière d’efficacité énergétique et d’emploi des énergies renouvelables.
D'où vient le projet Confluence ?
La métropole de Lyon est à l’initiative de ce projet : ce partenariat s’inscrit dans la démarche de la Métropole de Lyon de maîtrise de l’énergie, affichée notamment dans son Plan Climat et dans sa volonté de faire de l’agglomération le terrain de l’innovation et de l’expérimentation Smart City.La métropole lyonnaise est à ce jour, la métropole française qui compte le plus de projets Smart City en développement et peut être considérée, à ce titre, comme le territoire aujourd’hui leader dans ce domaine.