Un colloque scientifique organisé samedi à Lyon porte sur toutes ces poussières qui nuisent à notre santé au quotidien. Pas seulement ces "particules fines" qui ont si mauvaise presse, mais d'autres éléments microscopiques qui flottent dans l'atmosphère, et qui contribuent à la pollution urbaine.
Il existe à Bron (Rhône) un laboratoire unique en France capable de mesurer toutes ces particules qui s'échappent d'un véhicule. C'est l'IFSTTAR.
Comme on le fait lors d'un contrôle technique, les voitures passent au banc d'essai. Il ne s'agit pas ici de vérifier uniquement la conformité technique mais aussi d'identifier toutes ces substances qui se dégagent d'une voiture en mouvement.
Des particules dites de "réchappement", venant de l'usure mécanique de la boîte de vitesse, des plaquettes de frein, du frottement des pneumatiques sur la chaussée et de l'abrasion du bitume. Ainsi donc, les "particules fines" issues des pots d'échappement, du chauffage au bois ou des cheminées industrielles, ne seraient pas les seules responsables de la pollution urbaine. Des substances microscopiques qui viennent se déposer dans nos poumons et développer des maladies potentiellement graves.
Un reportage de Fred Llop et Daniel Pajonk :