Ce lundi 4 février est la journée mondiale de lutte contre le cancer. Où en est la recherche ? Les traitements ont-ils fait des progrès ? Le point sur les nouvelles stratégies avec Jean-Yves Blay, Directeur général du Centre Léon Berard, à Lyon.
Le cancer est encore aujourd'hui une des premières causes de mortalité dans le monde, avec les maladies cardio-vasculaires. La recherche permet de développer un plus grand nombre de traitements et de faire progresser le taux de survie des malades. La journée du 4 février, journée mondiale de lutte contre le cancer, a notamment pour but d'encourager les jeunes à se lancer dans la recherche scientifique.
Deux jeunes chercheuses lyonnaises ont été primées par la Fondation ARC, association pour la recherche sur le cancer, en novembre dernier. La biologiste Margaux Hubert, du Centre de recherche en cancérologie de Lyon (Centre Léon Bérard), a été récompensée par le Prix Hélène Starck 2018 dans la catégorie «doctorant» pour son travail sur les cellules du système immunitaire. Le prix récompense les meilleurs présentations orales.
La physicienne Floriane Poignant, doctorante au CNRS, à l’Institut de physique nucléaire de Lyon, au sein de l’université de Lyon a reçu le 1er Prix Kerner 2018 pour son article « Radiothérapie et nanoparticules un duo de choc pour cibler les traitements contre le cancer ». Dans cet article, elle explique comment l’utilisation de nanoparticules d’or permet d’améliorer l’efficacité de radiothérapies anti-cancéreuses tout en limitant leurs effets indésirables.
Rencontre avec les deux jeunes chercheuses primées
Centre de lutte contre le cancer de Lyon et de Rhône-Alpes, le Centre Léon Bérard est un hôpital spécialisé en cancérologie. Le Centre Léon Bérard est membre d’UNICANCER (Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer). Ce groupe rassemble 20 hôpitaux français dédiés aux patients atteints de cancer.
Selon Jean-Yves Blay, Directeur général du Centre Berard, en matière de traitements contre le cancer, "la période est tout à fait remarquable". Il précise : "depuis 5 à 6 ans, la vitesse d'évolution des traitements est inédite". Parmi les thérapeutiques nouvelles : l'immunothérapie, par exemple.