La Métropole a décidé de mettre en place une Zone à Faibles Émissions (ZFE) qui vise à réduire la pollution atmosphérique en limitant l’accès aux véhicules les plus polluants tout en favorisant le développement d’un parc automobile plus propre.

Le 17 mai 2018, la Commission européenne a décidé de renvoyer la France devant la Cour de justice de l’Union européenne pour non-respect des valeurs limites en concentration de dioxyde d’azote (NO2). L’agglomération lyonnaise, avec 48 00 habitants surexposés au NO2 en 2016, figure parmi les zones pointées du doigt par l’Union européenne. De son côté, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) souligne que le trafic routier est à l’origine de l’émission de nombreux polluants de l’air, en particulier dans les zones urbaines et que les mesures qui consistent à interdire la circulation des véhicules les plus polluants dans les agglomérations « ont démontré la plupart du temps leur efficacité comme mesure pérenne ».

Dans l'agglomération, 60 % des émissions de dioxyde d'azote est lié à la circulation

Au cours des dernières décennies, la qualité de l’air sur l’agglomération lyonnaise s’est considérablement améliorée. Depuis le début des années 2 000, les émissions annuelles de NO2 et de particules (PM10 et PM2.5) ont ainsi diminué de plus de 50 %. Cette situation s’explique, en grande partie, par le renouvellement du parc automobile, par la diminution des émissions des industries et par les investissements et les actions de la Métropole en faveur de modes de chauffage moins polluants, comme les réseaux de chaleur urbains, de l’écorénovation des logements et du report modal vers les transports en commun et des modes de déplacement doux. 
 

"Le développement économique de la métropole est, j’en suis persuadé, compatible avec une conscience écologique qui devient nécessaire", David Kimelfeld


La Métropole est ainsi, aujourd’hui, conforme aux seuils réglementaires européens pour les PM10,
PM2.5 et l’ozone (O3). En revanche, malgré les efforts déjà consentis, les niveaux de pollution actuels en NO2 ne respectent toujours pas les valeurs limites européennes et la Métropole doit impérativement mettre en oeuvre des mesures permettant d’y parvenir. 
Pour David Kimelfeld, le président de la Métropole lyonnaise, cet engagement est incontournable :  " Nous devons tous nous engager, collectivités, entreprises, associations et citoyens, afin d’agir chacun pour un territoire durable et transmissible aux générations futures. Le développement économique de la métropole est, j’en suis persuadé, compatible avec une conscience écologique qui devient nécessaire. Il s’agit d’un double enjeu de santé publique et d’attractivité pour notre territoire." Il y aura un accompagnement pour l'achat de nouveaux véhicules. 
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