D'après les organisateurs, quelque 300 véhicules ont défilé, ce mardi matin, dans les rues de Lyon, en direction de la Préfecture de région. Les taxis protestent contre le respect de la loi sur les VTC et réagissent à des restrictions locales qui pénalisent leur activité.
Les artisans taxis ont démarré avec du retard sur l'horaire annoncé. Peu après 9 heures, les cortèges de véhicules se sont ébranlés de deux points de départ : l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry et le quartier de Gerland, pour converger en direction de la Préfecture du Rhône où une délégation doit être reçue.
L'opération-escargot a atteint le centre-ville de Lyon en milieu de matinée, occasionnant des perturbations de trafic. Après le périphérique Laurent Bonnevay, les quais du Rhône, en direction du nord, puis le quai Sarrail, où se sont rejoint les deux parcours, ont été ralentis ou bloqués.
Les chauffeurs de taxis se mobilisent à nouveau contre la concurrence - déloyale, d'après eux - des VTC (véhicules de tourisme avec chauffeurs, type UBER). Ils estiment que la loi Grandguillaume, entrée en application au 1er janvier 2018, n'est pas respectée : non-retour à la base, création de stations sauvages, signalétique non respectée.
Les précisions de Jean-paul Durand, président de la Maison des Taxis du Rhône :
Des décisions locales sont également à l'origine de cette colère : l'arrêt de l’autorisation de circuler dans le couloir de bus du cours Lafayette et la suppression de la station de taxi de la gare de la Part-Dieu, côté Vivier-Merle, en raison de travaux.