L'origine des projectiles contre un bâtiment et un véhicule banalisé de la Police de l'Air et des Frontières dans le 3 ème arrondissement de Lyon est maintenant connue. L'auteur s'est rendu à la police en expliquant qu'il visait en fait des pigeons avec une fronde et des billes d'acier.
Les projectiles avaient été retrouvés dans les locaux de la Police de l'Air et des Frontières, rue de la Part Dieu à Lyon, dans la matinée de jeudi. La porte arrière d'un fourgon de police avait aussi été retrouvée dégradée avec un trou de 20 centimètres et une bille d'acier retrouvée à proximité. Un peu plus tard , de nouvelles dégradations étaient commises sur la vitre d'un bureau au deuxième étage de l'immeuble. Cette fois, une tête de boulon découpée était découverte à l'aplomb de la fenêtre.
Les premières investigations ne permettaient pas d'identifier la provenance des tirs, ni l'auteur de ces dégradations. Mais il n 'a pas fallu longtemps pour comprendre ce qui s'était passé. Un voisin, un homme de 56 ans, demeurant dans la rue face aux locaux administratifs , s'est présenté spontanément à la PAF dimanche. Pour reconnaître qu'il était bien l'auteur des tirs.
Il expliquait alors avoir essayé de chasser les pigeons en faisant usage à plusieurs reprises d'une fronde et de billes d'acier. Et c'est donc accidentellement, sans autre intention selon lui, qu'il aurait atteint les vitres des bureaux de la PAF et de leur véhicule de service . Les perquisitions ont permis de saisir l' arsenal du tireur maladroit à son domicile.
Le dossier a été transmis au parquet de Lyon pour d'éventuelles poursuites pour "dégradations volontaires de biens publics".