Macron à Lyon : ce qu' il ne fallait pas manquer du meeting

Emmanuel Macron a fait salle comble samedi au palais des sports de Gerland, mobilisant un public composé de militants mais aussi de simples venus prendre connaissance des propositions du candidat à la présidentielle.       

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Emmanuel Macron a réussi son entrée en campagne à Lyon, rassemblant plus de 10 000 personnes dans le palais des sports de Gerland et encore quelques milliers de personnes massées devant un écran géant disposé à l'extérieur. Un public pour partie acquis à sa cause mais aussi assez disparate, composé de citoyens sans engagement, venus prendre connaissance des propositions du candidat Macron.      


"Ce mur de présence autour de moi, c'est la preuve vivante que nous sommes bien là, c'est une démonstration d'envie, une démonstration d'enthousiasme", a déclaré le candidat à la présidentielle au début d'un discours d'une heure et quarante minutes.Dans un show à l'américaine , il a repris les principales mesures et idées qu'il avait déjà égrainées.


Rendant hommage à plusieurs personnalités de gauche mais surtout de droite - le général De Gaulle, Jacques Chirac ou encore Philippe Séguin, qui fut le mentor de François Fillon - M. Macron a promis qu'il ne pensait pas que "la gauche et la droite, ça ne signifie plus rien, que ça n'existe plus,
que c'est la même chose".

"Mais les clivages, dans les moments historiques sont-ils indépassables ? Pour s'émouvoir aux grands discours sur l'Europe de François Mitterrand avant sa mort, fallait-il être de gauche? Pour éprouver de la fierté lors du discours de Jacques Chirac au Vel D'Hiv, fallait-il être de droite?", a-t-il interrogé, rappelant également le combat de Simone Veil pour la légalisation de l'avortement.

A son concurrent à gauche, le socialiste Benoît Hamon, M. Macron n'a en revanche réservé que des piques, notamment sur le revenu universel d'existence qu'il a assimilé au RSA actuel. "Et si on savait le multiplier par deux, j'ose espérer qu'on l'aurait fait depuis longtemps", a-t-il insisté.
"Liberté, égalité, fraternité, ce ne sont pas des mots usés, ce sont des combats contemporains, ce sont nos combats pour la France, nos combats pour l'Europe", a lancé l'ancien ministre de l'Économie, souhaitant "redonner sens et vitalité" à ces "mots de notre engagement".



E. Macron a défendu l'égalité des chances au Palais de sports de Gerland

Enfin, M. Macron a évoqué la laïcité défendue par les radicaux "de gauche et de droite", l'"attachement européen indéfectible" des centristes
ou la "volonté de rassemblement" dans "les gènes des gaullistes". 
        

Et puis cette allusion à mots couverts à l'affaire Fillon. Une affaire qui fait selon lui le jeu du Front National car il inspirerait "la défiance" auprès de l'opinion publique...    

Nous avons fait un "sondage express" et questionné les abonnés sur  "Twitter". Vous pouvez répondre à votre tour : 
  

Mettin d'E.Macron : le résumé de Sylvie Cozzolino et A.Jacques

Meeting d'Emmanuel Macron à Lyon .le reportage de Sylvie Cozzolino et Arnaud Jacques

 

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