Le maire de Lyon se dit déterminé face à la "gangrène" de l'extrême droite

Le maire de Lyon Georges Képénékian a affiché sa détermination à lutter contre "la gangrène" de l'extrême droite qui s'installe dans sa ville, lors de la dernière séance du conseil municipal.

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"Sachez que ma détermination est totale", a répondu M. Képénékian à la conseillère municipale Isabelle Granjon (non inscrite) qui l'interrogeait sur l'implantation de groupuscules d'extrême droite dans le Vieux Lyon lors de la dernière séance du conseil municipal.

"Nous aurons l'occasion de vous informer des dispositifs que nous mettons en place pour lutter contre cette gangrène qui s'installe à bas bruit, enfin, de moins en moins à bas bruit", a poursuivi Georges Képénékian.

Lyon, capitale de l'extrême droite?


Le maire faisait notamment référence au "Bastion social", créé au printemps 2017 par des membres du Groupe Union Défense (GUD), syndicat étudiant d'extrême droite. Cette organisation a ouvert en janvier un local associatif sur les quais de la Saône dans le 5e arrondissement. Initiative qui vaut à la ville d'être taxée par certains de "capitale de l'extrême droite".

Une manifestation contre l'extrême-droite et le "Bastion social" était organisée samedi 26 mai, avec 1.000 personnes dans les rues selon les organisateurs, 650 selon la police.


Le même jour, une réunion régionale de "toutes les droites" se tenait à Lyon, réunissant des partis politiques (Front National, Debout la France, Les Patriotes et le Parti chrétien-démocrate) et des groupuscules d'extrême-droite, officiellement pour créer des liens et des échanges.




"Nous avons vraiment conscience de tout cela, sans parler de l'installation d'une université à Lyon (le futur institut de sciences politiques de Marion Maréchal, ndlr) qui je pense, est ce qui attire le regard aussi d'un certain nombre de journalistes", a relevé M. Képénékian.

Marine Le Pen à Lyon le 1er juin


Marine Le Pen annoncera à Lyon, le 1er juin, le nom de son parti, "Front national" ou "Rassemblement national". Ce sont les militants qui choisissent avec un vote. Les bulletins de vote ont été envoyés le 9 mai et les adhérents du Front Natinal ont jusqu'au 31 mai pour répondre. Ils seront dépouillés sous contrôle d'un huissier dans la foulée.
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