Jusqu'à mi-septembre, il est possible d'effectuer un test COVID 19 à la sortie du métro ou du tramway. La Métropole de Lyon lance une campagne gratuite et itinérante de dépistage, co-organisée par l’ARS, le SYTRAL et la Préfecture. Il y a avait foule le premier jour à Vénissieux.
La Métropole de Lyon et l'Agence régionale de santé Auvergne Rhône-Alpes organisent une opération de dépistage gratuite et itinérante du coronavirus ou SARS-CoV-2. Cette campagne démarre ce lundi 31 août aux abords de onze stations de métro, de tramway et des gares. Elle se déroulera du lundi au vendredi, de 11h à 19h. Pas besoin de prendre rendez-vous.
L'opération a débuté lundi 31 août à 11 heures, aux abords de la gare de Vénissieux et se poursuit sur ce site mardi 1er septembre. Avant même l'ouverture du point de dépistage gratuit, près de 100 personnes attendaient à la sortie du métro D, gare de Vénissieux...
Casser la chaîne de transmission du virus
Ce sont des tests virologiques RT-PCR qui sont effectués. Ces tests sont utilisés pour dépister la présence de la Covid-19 au moment du prélèvement. Ce sont des professionnels de santé qui effectuent le prélèvement à l'aide d'un écouvillon introduit dans le nez. Le dépistage dure 5 minutes. Il peut être désagréable mais n’est pas douloureux.
Préalablement, il faut se présenter avec son masque. Il faudra également donner quelques informations, comme les coordonnées et numéro de sécurité sociale. Les résultats sont communiqués sous 48 h. En cas de résultat positif, une équipe dédiée identifie avec la personne dépistée les cas contacts pour casser le plus rapidement possible la chaîne de transmission.
Pour le Président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, "il y a deux objectifs" : faire davantage de tests et "toucher un public qui n'a pas forcément accès aux laboratoires". Et il précise : "ici la procédure est simple, elle est gratuite et nous espèrons que le public qui ne se faisait pas tester va pouvoir le faire." Pour le Président de la Métropole, l'affluence du matin à Vénissieux pour effectuer un test PCR est un signe : "il y avait une vraie demande des habitants". Aujourd'hui, près d'un millier de tests devraient être réalisés sur ce site.
Ces opérations vont-elles ajouter de la tension sur les laboratoires qui se disent saturés?"Les laboratoires sont en train d'accroître leurs moyens matériels pour pouvoir faire plus de tests, c'est nécessaire (...) je compte sur les laboratoires et je leur lance un appel pour qu'ils augmentent rapidement leurs moyens, je sais qu'ils peuvent le faire, dans l'intérêt du plus grand nombre," a indiqué Bruno Bernard.
>> Les stations où il sera possible de se faire dépister gratuitement.
-Station de tram Hôtel de Ville à Bron : jeudi 10 septembre et vendredi 11 septembre
-Station de métro Cuire : lundi 14 septembre
-Station de métro Hôtel de Ville-Louis Pradel : vendredi 4 septembre et lundi 7 septembre
-Station de métro Jean Macé : mardi 8 et mercredi 9 septembre
-Station de métro Gare d’Oullins : mercredi 2 et jeudi 3 septembre
-Station de métro Vaulx-en-Velin La Soie : vendredi 4 septembre et lundi 7 septembre
-Station de métro Gare de Vénissieux : lundi 31 août et mardi 1er septembre
-Station de métro Parilly : jeudi 10 et vendredi 11 septembre
-Station de métro Charpennes : mercredi 2 et jeudi 3 septembre
-Station de métro Laurent Bonnevay : mardi 8 et mercredi 9 septembre
"Renforcer les contrôles dans les lieux à risques"
Après Paris et les Bouches-du-Rhône, le département du Rhône fait partie des 19 nouveaux départements classés en zone "rouge", zone de circulation active du virus, la semaine dernière par le gouvernement. Concernant le port généralisé du masque, Bruno Bernard, le Président de la Métropole, a souligné ce matin qu'il était "important" que tout le monde ait un masque avec soi. Pour l'élu, il est important de porter le masque " dés qu'il y a du monde et que l'on ne peut respecter les distances physiques". Bruno Bernard a également souhaité que l'on "renforce forcement les contrôles dans les lieux à risques et notamment dans les transports en commun où il y a encore parfois des personnes qui ne portent pas le masque".