C'est une inauguration en grandes pompes qui a eu lieu ce vendredi matin à Meyzieu. La commune de l'est lyonnais s'est dotée d'un nouveau lycée. L'inauguration s'est déroulée dans la matinée en présence du ministre de l'Éducation nationale et du président de Région, le LR Laurent Wauquiez.
C'est un événement suffisamment rare pour être souligné : l'inauguration d'un nouveau lycée. Dans la Métropole de Lyon, l'établissement flambant neuf de Meyzieu, baptisé Colonel Arnaud Beltrame, a reçu ce vendredi matin la visite de Gabriel Attal, ministre de l'Éducation nationale et de la jeunesse.
/regions/2023/09/08/off-lct-invite-attal-college-lycee-00-00-15-11-64faf567cb20b651472496.jpg)
Prévu pour accueillir jusqu'à 1 800 élèves et 200 professeurs avec ses 88 salles de classes, l’immense lycée général et technique organisait cette année sa toute première rentrée scolaire après plusieurs années de chantier. Le ministre de l’Éducation nationale s’affichera aux côtés de Laurent Wauquiez, président LR du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, collectivité en charge des lycées.
Uniforme au lycée : G. Attal "favorable à une expérimentation"
Ce vendredi matin, Laurent Wauquiez, président LR de l'exécutif régional, a proposé, lors de l'inauguration du lycée Colonel Arnaud Beltrame, de lancer une expérimentation du port de l'uniforme au lycée, dans des établissements de la région Auvergne Rhône-Alpes. Le ministre de l'Éducation nationale se dit favorable à l'expérimentation du port "d'une tenue scolaire unique". Un calendrier d'expérimentation sera dévoilé à l'automne, ainsi que les établissements retenus pour y participer.
"Je remercie la Région Auvergne Rhône-Alpes, par la voix de son président, de se porter candidate pour que des établissements puissent faire partie des expérimentations", a déclaré le ministre. De son côté, Laurent Wauquiez a assuré que la Région prendrait en charge le financement des tenues.
Rappel : Le colonel Arnaud Beltrame avait pris la place d'un otage lors de l'attentat du Super U de Trèbes dans l'Aude, en mars 2018. Son acte de bravoure lui a coûté la vie. Blessé par balle, le gendarme de 44 ans est mort dans les heures qui ont suivi. Son acte avait ému le pays. Il avait reçu à titre posthume la médaille d'honneur pour acte de courage et de dévouement, la médaille de la sécurité intérieure et avait été fait commandeur de la légion d'honneur par Emmanuel Macron.
