Actuel premier adjoint au maire de Lyon, Georges Képénékian est candidat, pour remplacer Gérard Collomb. Une candidature sans étiquette, créditée de 10% d’intentions de vote au 15 mars 2020. Pas de quoi entamer la confiance de celui qui veut incarner un "tournant" pour Lyon.
Georges Képénékian est tête de liste, sans étiquette. Un candidat dissident alors qu'il siège à la mairie de Lyon depuis 2008. Georges Képénékian a assuré "un an et demi d'intérim" de premier édile, lorsque Gérard Collomb a rejoint le ministère de l'Intérieur en 2017. Et il est toujours aujourd'hui 1er adjoint au maire. Crédité de 10% des intentions de vote au premier tour des élections municipales du 15 mars 2020 selon le dernier sondage de notre confrère Lyon Mag, Georges Képénékian n'en est pas moins confiant.
« J’y crois plus que jamais puisque ma campagne a démarré assez tard. Nous venons tout juste de présenter notre projet. Ce projet a été travaillé, pas seulement dans des bureaux, mais avec des citoyens. Nous avons fait ce travail, et je crois qu’il y a vraiment une matière. Vous savez, aujourd’hui, notre ville que je connais bien puisque j’ai participé à sa gestion, a besoin d’un vrai tournant. »
Comment incarner un tournant après 12 ans d'équipe avec Gérard Collomb ?
Pour Georges Képénékian, "ce n’est pas parce qu’on a fait d’une manière durant 12 ans, que l'on ne peut pas faire autrement". Le candidat dit "avoir pu mesurer ce que l’on pouvait faire en creux. Et ce que l’on n’a pas fait. Nous avons modifié cette ville, nous l’avons transformée, il faut maintenant l’habiter. Les défis que sont ceux de l’environnement, de la santé, du travail, de l’économie sont, pour nous, des points qu’il faut revisiter, afin de proposer une nouvelle manière de faire".Pas de soutien de LREM, un handicap ?
Lorsque le 14 octobre 2019, il annonce sa candidature à la mairie de Lyon, Georges Képénékian n'a pas demandé d'investiture à La République En Marche. Et cela, pour une raison simple dit-il : "je suis convaincu aujourd’hui que nous avons besoin de rassembler. Mon projet n’est pas celui d’un parti. C’est celui de Lyon. Mais nous sommes bien entendu ouverts, et il faudra sûrement être ouvert plus tard pour constituer de vraies alliances".Mais quelles alliances envisager ? Interrogé sur de possibles discussions, entre les deux tours, avec les écologistes en tête dans les sondages, Geroges Képénékian ne dévoile rien. Il dit vouloir attendre de voir "comment les Lyonnais et les Lyonnaises vont exprimer leur vote, leurs orientations".On ne fait pas un deuxième tour, avant le premier.
L'actuel premier adjoint au maire de Lyon ambitionne de "montrer aux Lyonnais qu’ils peuvent faire confiance à cette équipe, qui allie des gens d'expérience et une nouvelle génération d’hommes et de femmes ayant envie de s’investir dans Lyon".
La confiance des électeurs, Georges Képénékian entend l'obtenir par "la force de nos projets, que ce soit en terme de santé publique, de mobilité. Et en les articulant avec la Métropole. D’où cette nécessité d’y avoir un écho".
L'actuel président de la Métropole de Lyon et candidat à sa propre succession, David Kimelfeld a apporté son soutien à Georges Képénékian.