Plus de 2200 personnes rassemblées à Bram dans l'Aude ce samedi pour les Rencontres de la gauche. De nombreuses personnalités politiques ont répondu à l'invitation de Carole Delga, présidente de la région Occitanie. Parmi eux Bernard Cazeneuve, benoît Hamon, Raphaël Glucksman. Un absent remarqué : Olivier Faure 1er secrétaire du PS.
La gauche se prépare. Mais l'autre gauche, celle qui souhaite prendre ses distances avec LFI et Jean-Luc Mélenchon.
Une gauche qui serait prête à gouverner en cas de censure du gouvernement Barnier. C'est en tout cas le sentiment que peuvent donner les 4 ème rencontres organisées par Carole Delga. La présidente de la région Occitanie a réuni autour d'elle ce samedi 28 septembre de nombreuses personnalités politiques. Bernard Cazeneuve, Benoît Hamon, Raphaël Glucksman, François Hollande entre autres.
Une gauche qui dit non
Au menu tables rondes et débats sur l'avenir. Les thématiques abordés vont de l'écologie au pouvoir d'achat en passant par la laïcité, rassembler les Français face à l'extrême droite. l'idée martelée est qu'une gauche de gouvernement se construit en partie ici, avec plus de 2200 personnes. Des socialistes, des communistes, des écologistes et représentants de Place Publique. L'image d'une équipe au travail pour Carole Delga.
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— Carole Delga (@CaroleDelga) September 28, 2024
🗣️Face au libéralisme et à l'extrême droite, comment réconcilier la France et rassembler les 🇫🇷 ?
Services publics, sécurité, éducation, santé…Leaders de la gauche et représentants de la société civile sont à #Bram pour y répondre. #LesRencontresDeLaGauche pic.twitter.com/TZ6ZABcS0L
"On a rassemblé des militants, des sympathisants qui ont envie d'une gauche qui propose un espoir et qui rassemble les Français. Pour réconcilier la France et créer un chemin d'espoir. On a envie de donner envie d'une gauche qui aime les gens, qui veut rassembler, qui est fière de ses valeurs. C'est la gauche qui dit non à Emmanuel Macron et à Jean-luc Mélenchon", déclare-t-elle.
Différentes sensibilités sont donc présentes. Des figures politiques bien connues mais également des militants issus de la société civile. Mais pour Nicolas Meyer Rossignol, maire de Rouen et 1er secrétaire délégué du PS, il existe un socle solide.
"Ce qui nous rassemble d'abord, c'est l'idée d'une gauche qui soit crédible, qui ne raconte pas de blagues. Qui propose des solutions utiles et faisables. Il y a une gauche populiste incarnée par Monsieur Mélenchon. Est-ce qu'elle est gagnante ? Non. Moi je ne me résous pas à ce que la gauche soit perdante. Je souhaite qu'elle gagne ".
Une gauche qui rassemble
Le nouveau député de Corrèze, ancien président de la République François Hollande souhaite lui redonner de la force au parti socialiste. Comme le pivot d'un réunion plus vaste.
" La gauche doit être une alternative à la droite et l'extrême droite. Il faut qu'elle se rassemble et qu'elle puisse convaincre à gauche et au-delà. C'est à travers un grand parti socialiste que la gauche au pouvoir sera rendue possible". Il poursuit: "Moi je ne me préoccupe pas de Jean-Luc Mélenchon ou Ruffin ou Clémentine Autain. Ici c'est le PS qui va au-delà de ses frontières. Ce n'est pas un rassemblement qui devrait écarter. Il s'agit d'aller plus loin. Il faut faire une majorité. Il faut aller au-delà de la gauche. "
Les #rencontresdelagauche!
— Estève Christophe 🇷🇪🇫🇷🇪🇺 (@Chr_Esteve) September 28, 2024
En attendant @AuroreLalucq @rglucks1 ,@EmilieAgnoux et @p_lecorche représentent @placepublique_ !
Construisons ensemble l'offre politique écologique et sociale suffisamment puissante pour répondre aux attentes de tous•te•s les français•es. pic.twitter.com/nye9E8HFCR
Un rassemblement indispensable pour Carole Delga face à la menace de l'extrême droite. "On ne veut pas que le République tombe, que l'extrême droite gagne. La gauche ne peut pas être dans l'outrance. Une gauche qui fait peur ce n'est pas possible. Et que nous ont dit les Français? Ils ont dit qu'ils voulaient un front républicain avec une tendance à gauche. Banco, on est au rendez-vous !", annonce Carole Delga.
L'heure n'est pas visiblement à la désignation d'un capitaine. Les discussions se poursuivront au début du mois d'octobre lors d'un week-end de débats et de travail à la Réole en Gironde autour de Place Publique et de Raphaël Glucksman.