Marion Maréchal a nommé Philippe Vardon, figure controversée de l'extrême droite niçoise, comme délégué général de son parti Identité-Libertés (IDL). Cet ancien membre du Bloc identitaire et du Rassemblement National, est connu pour ses positions radicales et ses rivalités locales.
Marion Maréchal a choisi Philippe Vardon comme délégué général de son parti, Identité-Libertés (IDL). Le choix de ce Niçois, bien impliqué dans la politique locale, pourrait s'inscrire dans une stratégie afin d'asseoir l'influence de son parti au niveau local.
Un ancrage local sur fond de rivalités
Philippe Vardon est une figure de l'extrême droite niçoise, avec un parcours jalonné de polémiques et d’évolutions stratégiques. Cofondateur du Bloc identitaire, une mouvance radicale de l'extrême droite, il a longtemps incarné une ligne dure.
Sa transition vers le Rassemblement National (RN) avait marqué une tentative d'intégration dans un cadre plus institutionnel, bien que son passé et ses prises de position aient souvent suscité des réserves, y compris au sein du RN.
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Son soutien affiché à une alliance avec Reconquête (le parti d'Eric Zemmour) lors de la dernière présidentielle, et sa candidature dissidente dans les Alpes-Maritimes lors des législatives qui ont suivi, avaient conduit à son départ du parti aujourd'hui présidé par Jordan Bardella.
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Philippe Vardon est connu pour ses rivalités, notamment avec le député RN Bryan Masson. À eux deux, ils représentent deux visions bien différentes du "bloc national" : ligne dure pour le premier, stratégie de la cravate (ou de la dédiabolisation) pour le deuxième.
En intégrant Identité-Libertés et en travaillant aux côtés de Marion Maréchal, Philippe Vardon pourrait se repositionner comme un acteur-clé de la recomposition politique locale.
Un pari assumé pour Marion Maréchal
La relation entre Marion Maréchal et Philippe Vardon dépasse le cadre politique. Collaborateurs de longue date, ils partagent des affinités idéologiques et une vision commune d’une droite "de convictions" (en opposition à une droite "de compromissions").
En lui confiant la direction opérationnelle d’IDL, Marion Maréchal mise sur son expérience et sa capacité d’organisation. Il s'agit aussi de capitaliser sur l’expérience et l’ancrage local de Vardon pour asseoir l’influence de son parti, en particulier dans les bastions historiques de l’extrême droite.