L'association Hugo, basée à Lyon, propose à tous les candidats aux élections municipales et métropolitaines, un plan de lutte contre le harcèlement scolaire.
Hugo Martinez s'est fait connaître en lançant à Lyon son association de lutte contre le harcèlement scolaire. Aujourd'hui, il propose aux candidats des élections municipales et métropolitaines, un plan de lutte en 4 parties contre le harcèlement, au niveau local, adapté à chaque établissement, et à chaque élève concerné. Le jeune homme, victime de harcèlement scolaire pendant près de 12 ans dans son parcours scolaire, réclame aujourd'hui aux candidats des solutions.
Sensibiliser les parents
Hugo souhaite d'abord sensibiliser les parents, en lien avec chaque mairie, avec des soirées ou des rencontres, avec un objectif précis : comment identifier à la maison les signes de malaise d'un enfant victim? Cette sensibilisation vise également à savoir comment réagir.
Former pour anticiper
L'association envisage une formation des agents territoriaux, dans le cadre scolaire ou extra-scolaire, pour mieux repérer les victimes, établir un diagnostic, et faire remonter l'information.
Observer
L'association souhaite établir une stratégie, et établir des statistiques, à l'échelle des communes, et faire remonter ces observations aux chefs d'établissements.
Un comité de suivi
"C'est peut-être le point le plus ambitieux, avec un impact réel pour les familles" affirme Hugo: pour chaque cas de harcèlement, un comité pourrait se mettre en place, avec un représentant de la mairie, de l'école, des parents d'élèves, un professionel de santé, et un représentant de la société civile ou d'une association. Ce comité pourrait trouver une ou des solutions pour la victime, comme pour le harceleur, sur le long terme, sur le plan physique et psychologique.
Pour l'instant, sur la ville et la Métropole de Lyon, plusieurs candidats ont signé cette charte avec la promesse de la mettre en place, "mais pas toutes les listes pour le moment" précise Hugo, qui espère bien que d'autres candidats se prononceront dans les jours qui viennent.
Une idée qui circule
Pour Hugo, "ces propositions s'adaptent à chaque commune, quelle que soit sa taille." Des bénévoles prennent le relais dans d'autres villes de France pour que l'idée circule un maximum. Des candidats parisiens ont été rencontrés, certains ont signé également, d'autres signatures devraient arriver prochainement depuis la capitale.