Le procès de quinze personnes, dont six membres d'une fratrie lyonnaise, soupçonnées d'être impliquées dans une filière d'acheminement de combattants vers la Syrie et, pour certaines, dans un projet d'attentat en 2014, s'est ouvert lundi devant la Cour d'assises spéciale de Paris.
Le procès aurait dû se dérouler à huis clos devant la Cour d’assises spéciale de Paris en raison de la minorité d'un accusé lors de son arrestation. Pourtant, celui-ci devenu majeur, c’est finalement en public que les audiences vont se dérouler à partir du lundi 12 novembre.
Trois frères et soeurs dans le box, trois autres partis en zone irako-syrienne
Dans le box des accusés, comparaissant pour activités terroristes, on trouve sept personnes dont trois lyonnais, Reda, Karim et Farida Bekhaled, arrêtés en 2014. Mais les mis en causes sont bien plus nombreux : le procès concerne en fait 15 individus.
Car huit sont absents, partis pour la Syrie ou l’Irak, et font l’objet d’un mandat d’arrêt. Parmi eux, on trouve les 3 autres frères de la fratrie : Mohamed, Rafik et Farid.
La pièce maîtresse du dossier c’est Reda Bekhaled, détenu à l’isolement depuis son arrestation à Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon.
Des attaques prévues en région lyonnaise
Ancien membre du groupuscule islamiste radical Forsanne Alizza, il est accusé avec son frère Karim d’avoir voulu mener une attaque dans la région lyonnaise. Les deux frères sont également soupçonnés d’avoir géré une filière de candidats au Jihad.
Leur sœur, Farida, aurait elle contribué à financer les projets et activités terroristes de ses deux frères.
Le verdict est attendu pour le 30 novembre.