Pour Perpignan, le déplacement à Lyon s'annonçait difficile. Pour Lyon, c'était un pas de plus vers l'élite. Et cela a été la cas avec la manière : les catalans ont trinqué (40 à 19) et Lyon attend le résultat de Montauban-Bayonne(19h) pour sabler le champagne en cas de défaite des basques.
Si les basques prennent un coup de froid ce soir à Montauban, les lyonnais renoueront officiellement avec l'élite. Mais avouons que même si Bayonne gagne, il faudrait un cataclisme thermonucléaire pour que Lyon -très large devancier de l'Aviron bayonnais avec 31 point d'écart- ne rate de le coche de la montée directe.
D'ailleurs le tweet des lyonnais hier après la rencontre contre l'USAP avait un avant goût de Top 14.
Un max de #RT pour nos Rouge et Noir préférés ;-) #TEAMLOU #PROD2 #LOUUSAP pic.twitter.com/RhEglwTelh
— LOU Rugby (@LeLOURugby) March 31, 2016
Un LOU qui a les crocs. Le club a battu cette saison tous les records de Pro D2, en nombre d'essais marqués, en nombre de point à ce stade de la compétition. De bonne augure pour la suite du championnat, ultra dominé par les gones, mais pas une garantie absolue de maintien en Top 14 tant la marche entre la seconde division et l'élite est haute.
D'ailleurs, les lyonnais le savant puisque, sauf fin du monde, ils vivront sous (très?) peu leur troisième montée en 5 ans. C'est pour cela qu'il y a 15 jours, le patron du LOU, Yann Roubert, annonçait un recrutement de taille (12 joueurs) et de poids puisque 8 des 12 nouveaux venus sont "dans le 5 de devant".
La mêlée et la conquête, clé du succès -ou en tout cas du maintien- en 2016-2017 ? Le staff lyonnais doté de 20 millions d'euros de budget cette année à l'air de le croire. C'est en tout cas à la faiblesse de ce secteur que le LOU pense devoir doit ses descentes successives après avoir tutoyer l'élite.
