Réouverture de l’école maternelle Jules Ferry, à Bron : les parents sont « soulagés »

Du 23 au 30 mars 2021, l’école maternelle Jules Ferry de Bron, près de Lyon, a fermé ses portes, suite au diagnostic de 4 élèves et un membre du personnel positifs au covid. Après 7 jours d’école à la maison, les 93 élèves de maternelle ont retrouvé leurs enseignants ce mardi matin.

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« On s’est organisés comme on le pouvait. On a gardé nos enfants cette semaine, on s’est arrangés », confie cette maman devant le portail de l’école Jules Ferry de Bron. L'établissement, qui accueille d'ordinaire 93 enfants, vient tout juste de rouvrir.
Pour des raisons sanitaires, les 4 classes de maternelle ont fermé pendant 7 jours. Retrouver le chemin de l’école : c’est un soulagement pour l’ensemble des parents d’élèves. Conjuguer travail et garde d’enfants soudaine, pour beaucoup, cela n’a pas été évident : « Travailler et en même temps s’occuper des petits, même en télétravail, ce n’est pas facile. On est heureux que l’école rouvre. » Une pointe d’inquiétude se lit néanmoins dans le regard de certains adultes, à propos des gestes barrières. « Ils sont petits, ils font moins attention et c’est normal. Donc forcément, on s’inquiète un peu de cette reprise. »

« Les enfants sont heureux de retrouver leurs copains »

« Les filles doucement ! » Pauline Murard , enseignante, retrouve ses élèves. Ça chahute, ça joue et ça crie beaucoup. « Ils sont heureux de retrouver leurs copains. Je n’ai pas l’impression qu’ils aient été perturbés par cette coupure, ils n’ont même pas posé de questions. Ils n’ont pas perdu ce lien avec le travail. » Et pour cause. Avec l’inspection académique, le protocole a été clairement défini. La priorité ? La continuité pédagogique. « Une plateforme numérique a été mise en place pour que les enseignants aient accès à des outils de type classe virtuelle. Ils peuvent facilement faire de la vidéo, stocker et envoyer des documents, organiser des visios… Depuis la rentrée, nous nous axons sur le numérique et cette notion de continuité pédagogique », commente Christelle Courtial, inspectrice de l’Education nationale, pour le 1er degré, à Bron. Ici, la fermeture des classes a été anticipée.

« On espère que ça ne se reproduira pas »

L’heure de la récréation a sonné. Après une énième désinfection des mains, les élèves prennent le chemin de la cour, séparés par classe lors de la pause, « pour éviter les brassages ». « On reprend sur de bonnes bases en espérant que ça ne se reproduise pas », s’attendrit Pauline Murard, en regardant les enfants s’amuser. Et à la vue des sourires des plus jeunes qui s’élancent sur le toboggan ou jouent au loup dans la cour, on sent bien qu’à eux aussi, l’école a manqué.

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