Notre équipe a parcouru quelques lieux emblématiques de la résistance à Lyon, en compagnie du Délégué général de la Licra Stéphane Nivet
Daniel Cordier a 22 ans lorsqu'il devient le secrétaire particulier de Jean Moulin. 22 ans, l'envie de servir la France, d'en découdre.
Stéphane Nivet, délégué général de la Licra, a rencontré Cordier à plusieurs reprises à Lyon dans les années 2000. Pour nous raconter son attachement du résistant, compagnon de la Libération, il a conduit notre équipe au pied de l'immeuble où résidait Jean Moulin, le patron du jeune Daniel Cordier:"Ce qui m'a toujours frappé dans le témoignage de Daniel Cordier c'est la fraicheur avec laquelle il est allé au combat clandestin sans se poser de question" explique-t-il.
" On résistait en marchant et les rendez-vous avaient lieu ici. Parfois, à quelques minutes d'intervalle, d'un point à un autre du parc...Tout cela était organisé d'une manière discrète."
En 2003, l'Université Lyon 3 est noyautée par l'extrême-droite. Les étudiants combattent cette ingèrence. Daniel Cordier à leurs côtés.
"Ce qui est important dans le parcours de Daniel Cordier, c'est le fait que le résistant soit devenu historien, dans les années 70, pour défendre l'honneur de Jean Moulin." précise Stéphane Nivet, Délégué général de la Licra.
Daniel Cordier, nom de résistant Caracalla, n'avait qu'un seul visage, celui d'un homme droit.