Un homme a été placé en garde à vue après la découverte de restes humains dans une canalisation d'un immeuble d'habitation à Saint-Priest mardi 16 janvier. La victime est un adolescent de 17 ans porté disparu par ses parents quelques jours plus tôt.
Des restes humains ont été découverts mardi 17 janvier vers 23h40 dans un immeuble d'habitation à Saint-Priest par un ouvrier qui intervenait pour déboucher une canalisation. C'est dans l'immeuble des parents du suspect à Saint-Priest (Rhône) qu'ont été découverts
Les parents de cet homme de 28 ans étaient à l'étranger quand les faits se sont produits, probablement dimanche dernier, toujours selon une source proche du dossier.
Après avoir scié l'une des canalisations de l'immeuble, l'agent de maintenance envoyé par une entreprise est tombé sur des vêtements, puis un pied et d'autres morceaux humains.
Une tronçonneuse ensanglantée dans la poubelle
Il a alors immédiatement prévenu la police qui a procédé aux relevés et aux constatations. Selon les informations de franceinfo, ces restes humains sont récents, ils étaient ensanglantés. Par la suite, les policiers ont retrouvé une tronçonneuse électrique ensanglantée dans une poubelle à côté de l'immeuble, d'autres restes humains ont également été retrouvés dans cette poubelle, a appris franceinfo. "Une bonne partie du corps a été retrouvée", a indiqué une source proche du dossier, qui précise qu'a priori il s'agit du corps d'un homme. Des témoins auditionnés par la police disent avoir entendu des bruits de travaux dans l'immeuble dimanche soir. Une tronçonneuse électrique ensanglantée a depuis été retrouvée dans une poubelle à côté de l'immeuble.
Sollicitée, la police scientifique est intervenue sur place et a transféré l'ensemble des restes humains au laboratoire de police technique et scientifique d'Ecully (Rhône) pour les analyser. Des mains ont été retrouvées, les enquêteurs vont donc pouvoir analyser les empreintes digitales, selon cette même source. L'ADN va aussi pouvoir être exploitée.
Le parquet de Lyon a ouvert une enquête du chef d'homicide volontaire, elle est confiée à la direction zonale de la police judiciaire (DZPJ). Un homme de 28 ans a été placé en garde à vue, « connu et traité pour des troubles psychiatriques depuis plusieurs années », a précisé le parquet.
Les enquêteurs ignorent comment le suspect et la victime se sont rencontrées. Le parquet de Lyon indique qu'un dispositif de soutien psychologique a été mis en place pour assister la famille de la victime
Avec AFP