Dominique Bellanger a été arrêté à Genay, au nord de Lyon. Il était en cavale depuis sa condamnation en avril 2016 à 8 ans de prison, pour recel d'armes et associations de malfaiteurs. Il est membre de la "Dream Team", équipe de braqueurs qui sévissait dans les années 1990.
Fin de la cavale pour Dominique Bellanger. Ce vendredi 19 janvier vers 9 heures, cet ancien bandit a été arrêté au domicile d'une de ses amies à Genay, près de Lyon. Il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt et était activement recherché par les forces de l'ordre.
L'opération, menée par la section recherches de la gendarmerie de Lyon, aidée du GIGN, s'est déroulée relativement sans encombres. Les forces de l'ordre ont simplement attendu que M. Bellanger sorte de l'habitation. Le condamné a tenté de fuir, sans succès, avant de faire un malaise. Il a été présenté au parquet ce vendredi après-midi, en vue de son incarcération.
En avril 2016, il était en effet condamné à 8 ans de prison pour recel d'armes et association de malfaiteurs. Une peine qui n'a jamais été purgée. Bellanger, aux côtés de son frère Daniel et de Karim Maloun, a été identifié comme membre de la "Dream Team", une équipe de braqueurs chevronnés qui sévissait dans les années 1990-2000.
Dominique, 61 ans, est considéré comme ayant été au coeur de l'élaboration de la cache d'armes découvertes à Tramoyes, dans l'Ain en 2012. Parmi les opérations de la "Dream Team" : le hold-up d'un fourgon blindé à Gentilly (Val-de-Marne) en 2000, ayant rapporté 42 millions de francs (6 millions d'euros), d'un transport de fonds à Limoges (1,2 million de francs, soit 244 000 euros, ou encore d'un dépôt de Courbevoie, près de Paris en 1997 (montant du butin : 9 millions de francs, soit 1,4 million d'euros). En août 1996, ils braquent un airbus de la compagnie Air Inter sur le tarmac de l'aéroport de Perpignan. Dans la soute de l'appareil, ils dérobent 27 kilos de billets de banque.
Devant les tribunaux, les trois malfrats ont toujours nié les faits. Déjà condamné en 2013, Dominique Bellanger avait été remis en liberté en 2015 par la chambre d'instruction de la Cour d'appel de Lyon.