A Condrieu, dans le Rhône, les habitants se mobilise pour le Téléthon et surtout pour apporter leur soutien à Amélie, une jeune femme de 18 ans. Leur défi: fabriquer la plus longue guirlande de chaussettes orphelines ! Ce dimanche, on trie, on coud, on accroche ...
A Condrieu, des habitants tentent de résoudre le fameux "mystère" de la chaussette orpheline ! Ils se sont surtout lancés dans un défi pour soutenir le Téléthon. Ils ont invité les particuliers à donner leur chaussettes "orphelines", abandonnées par leurs jumelles, aux bénévoles du Téléthon. Ces derniers se chargeaient ce dimanche 2 décembre, de les trier, puis de les coudre les unes aux autres. Objectif : réaliser la plus longue guirlande de chaussette orphelines de l'Hexagone ! Elle sera expédiée à Paris pour l'émission du samedi 8 décembre sur France 2.
Ce dimanche 2 décembre, de 10h à 17h, les petites mains du Téléthon ont déjà cousu (non sans un certain sens "créatif"), une guirlande de chaussettes orphelines de plus de 200 mètres pour cette tentative de record. Quatre machines à coudre mobilisées pour l'occasion pour assembler des chaussettes, de toutes les couleurs, de toutes les matières et parfois un peu fatiguées !
La fille de l’une des bénévoles, Amélie Morellon, est directement concernée par les maladies orphelines et les pathologies auto-immunes. Âgée de 18 ans, cette jeune fille qui n’a jamais marché, souffrant d’amyotrophie spinale, vit en fauteuil roulant. Malade depuis l’âge de 14 mois, elle a passé l’été dernier son baccalauréat S et entamé des études de diététicienne.
En attendant, Amélie se consacre à tout ce qui s’offre à elle. Ainsi, depuis une demi-douzaine d’années, elle apprend le piano, tout comme elle s’est mise à la peinture, en reconnaissant toutefois ne pas savoir vraiment dessiner. Qu’importe, Amélie a la vie chevillée au corps. Avec sa mère, Fabienne Morellon, elle pratique plusieurs sports en tandem, autrement dit accompagné par un participant valide. Le vélo dès qu’elle le peut, le ski quand la saison le permet.
A cause de difficultés respiratoires, elle n’a pu rejoindre à la rentrée un établissement spécialisé à Grenoble où elle espère pouvoir aller vers un certain degré d’autonomie. Mais ce n’est que partie remise, Amélie devrait voler de ses propres ailes dès que cet aspect de la maladie aura été traité.