La formation lyonnaise de musique baroque, le Concert de l’Hostel Dieu a mis en place des petits ensembles de musiques croisées intitulés Fuga-cités. Pour #studio3, Fuga-cités devient slam, beatbox et baroque !
Dans le petit monde de la musique baroque, le Concert de l’Hostel Dieu a trouvé sa place. Notamment en proposant une approche d’œuvres souvent peu connues, voire de partitions exhumées du très riche fonds de musique ancienne de la bibliothèque municipale de Lyon.
Ainsi le 21 mars dernier, dans sa grande formation orchestrale, l’ensemble a proposé un oratorio quasi inédit d’un compositeur italien de la fin du XVIIe siècle, Luigi da Macia, Il paradiso perduto. Une recréation d’une partition que le chef, Franck Emmanuel Comte a retrouvée dans ce fonds lyonnais dont il connait les moindres rayons. Mais la démarche du chef, claveciniste ne s’arrête pas là.
Aventure musicale
Depuis longtemps il aime métisser la musique baroque d’autres styles musicaux. On l’a vu assez naturellement frayer du côté de la musique irlandaise, mais aussi du jazz ou des musiques du monde parfois exotiques, comme la Chine. Mais durant le premier confinement, Franck Emmanuel Comte a décidé de changer d’époque plus que de destination en se tournant vers un univers plus contemporain et urbain, le hip-hop, le slam et le beatbox.
Slam, beatbox et baroque
De ces techniques ont émergé trois petites formes proches de la musique de chambre, intitulées Fuga-cités. Pour #studio3, le Concert de l’Hostel Dieu nous propose une formation inédite croisant deux techniques, slam et beatbox.
Résultat en trois titres en compagnie du slameur Mehdi Krüger, du beatboxer Tiko (Nicolas Giemza), d'Aude Walker-Viry au violoncelle et de Franck Emmanuel Comte à la direction et au clavecin.
- La tarentelle du trader texte Mehdi Krüger, musique de tarentelle napolitaine
Le cerf-volant texte Mehdi Krüger, musique : Vivaldi, Sonata RV 44 n°7, Allemande
Voir la mer texte de Mehdi Krüger, musique : Vivaldi, Sonata RV 14 n°5, Adagio.