Xavier Odo, le maire de Grigny, a porté plainte après la découverte d'inscriptions injurieuses et menaçantes à son encontre et aux forces de l'ordre. "Nique ta mère, la nationale, la municipale" a été tagué sur les façades d'une résidence, dans la nuit du 16 au 17 octobre 2020.
Des tags menaçants et insultants vis-à-vis des forces de l'ordre et du maire de Grigny ont été découverts le samedi 17 octobre 2020, sur des façades et montées d'escaliers d'une résidence de la commune rhodanienne. "Au travers de ces inscriptions, une nouvelle fois la République est attaquée. Ce sont les dépositaires de l’autorité de l’Etat qui sont visés", déclare Xavier Odo dans un communiqué.
En juillet dernier déjà, l'élu avait été la cible de tags injurieux à son domicile. "Une étape a été une nouvelle fois franchie, mais nous ne nous laisserons pas intimider. Nous ne baisserons pas la garde face à la délinquance qui pourrit la vie des habitants du quartier", a encore réagi Xavier Odo qui renouvelle son soutien aux agents de la Police Nationale et de la Police municipale.
"Des actes inexcusables"
Nombre des inscriptions ont été réalisées à la peinture rouge."Nique ta mère/la nationale/la municipale, Odo sa va te sekestrer , Odo pine ta mère du C4 chez toi". "Ces provocations et incitations à la haine envers les personnes dépositaires de l’autorité publique sont inacceptables", poursuit le maire divers droite de Grigny, qui a déposé plainte en son nom et celui de la ville.Il est intolérable que, dans un pays comme le nôtre, nous puissions insulter et menacer ainsi les représentants de l’Etat.(...) Dans le contexte actuel, il est inexcusable que de tels actes puissent encore se produire.
Le maire de Grigny, réélu dès le premier tour des Municipales en mars 2020, en appelle solennellement au gouvernement de Jean Castex et à son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. "Protégez les forces de l’ordre et les maires, qui sont garants de l’autorité régalienne. Donnez tous les moyens pour trouver les responsables. Sanctionnez ces délinquants de la manière la plus ferme". Xavier Odo ne mâche pas ses mots, souhaitant "une réaction et des réponses apportées, à la hauteur de l'attaque perpétrée".
Grigny, Bron, Thizy-les-Bourgs... En l'espace d'une dizaine de jours en ce mois d'octobre 2020, trois municipalités ont été la cible d'inscriptions du même genre.