Teo mis aux normes : Le Grand Lyon choisit un partenariat avec le privé

Le Grand Lyon a décidé aujourd'hui d'exploiter le périphérique nord dans la cadre d'un partenariat public /privé.L'opération doit permettre de financer la mise en conformité de Téo ,qui doit intégrer de nouveaux équipements de sécurité dans ses tunnels routiers .      

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Le Grand Lyon a donné lundi son feu vert à la gestion pour 20 ans en partenariat public-privé (PPP) de son boulevard périphérique nord, avec à la clef d'importants travaux de mise en sécurité.

C'est un groupement d'entreprises baptisé "LEONORD" constitué du groupe BTP Fayat,de la société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (Sanef) et du fonds d'investissement du groupe Banque Populaire-Caisse d'Epargne (BPCE) qui, à partir du 2 janvier 2015, exploitera en PPP cette voie de circulation longue de 10 kilomètres dont 6,5 de tunnels reliant l'autoroute A6 à l'est de l'agglomération et empruntée quotidiennement par des dizaines de milliers de véhicule.

Le Grand Lyon qui devra recevoir gratuitement dans 20 ans l'ouvrage et les nouveaux équipements construits, versera à LEONORD un loyer annuel de 17,8 millions d'euros en moyenne pour un total sur la durée du contrat de 355,8 millions d'euros TTC.

"Le PPP va coûter moins cher au contribuable que ce que le boulevard périphérique nord coûte en régie intéressée (actuellement une délégation de service public confiée à la société OpenLy, ndlr)", a assuré Gérard Claisse, vice-président de la communauté urbaine de Lyon lors d'un point-presse.Ce n'est pas l'avis des Verts qui estiment qu'il s'agit là financièrement , "d'une bombe à retardement". 
  
Le Grand Lyon conservera la recette des péages et in fine de la politique tarifaire.D'importants travaux de mise en sécurité prévus pour durer 28 mois doivent être entrepris sur ce tronçon du périphérique lyonnais mis en service en 1997. Leur coût s'élève à 131,8 millions d'euros.Ils sont motivés par le renforcement de la réglementation en matière de sécurité dans les tunnels routiers à la suite de la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc en 1999.




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