Des parcours d'esclaves, de notables ou encore de commerçants sont à découvrir jusqu'au 1er juin, autour des 150 œuvres de l'exposition. Parmi elles, 40 ont été prêtées par le musée du Louvre.
Ils sont six, tous réels, et connus grâce aux précieuses inscriptions (épitaphes) des collections du musée Lugdunum de Lyon. Jusqu'au 1ᵉʳ juin prochain, ces personnages, venus des quatre coins de l’Empire et ayant tous vécu ou séjourné à Lugdunum, guident les visiteurs du musée lyonnais pour les faire voyager 2000 plus tôt.
Six personnages pour comprendre une époque
"On a des personnes qui viennent de Carthage, du Proche-Orient, de Turquie et qui voyageaient pour différentes raisons et qui sont arrivées jusqu'à Lyon qui était une ville assez attractive au niveau du commerce" éclaire Armande Cernuschi, la chargée d'exposition du musée.
Chaque étape de leur vie est à découvrir, de leur terre natale à leur cheminement géographique et social. Pour le savoir, il suffit de décrypter les stèles placées sur le chemin des visiteurs.
Des stèles à décrypter
"C'est assez fascinant quand on arrive à les décrypter parce qu'on sait d'où ils viennent, quelles étaient leurs fonctions, qu'est-ce qui leur est arrivé, s'ils ont eu des enfants ou changé de statut social ?", poursuit Armande Cernuschi. Ludique, l'exposition montre toute la diversité du territoire romain à travers 150 œuvres, dont 40 ont été prêtées par le musée du Louvre.
Une exposition immersive
Les visiteurs interrogés en ressortent conquis, comme cette visiteuse particulièrement impressionnée par l'aspect immersif de l'exposition : "parler du quotidien, de la religion, de toute la civilisation à travers ces personnages, c'est fabuleux. On n'a jamais vu ça" s'enthousiasme une dame. À ses côtés, une autre abonde : "Je trouve ça super. On n'arrive jamais à lire ce qu'il y a sur une stèle donc c'est super intéressant de voir les personnages, d'où ils viennent, comment est composée la stèle...".
Jusqu'en juin 2025, il sera également possible de découvrir des collections du musée lyonnais d’ordinaire jamais exposées.